Iyed Dahmani, le soprano
C’est en France qu’il fera son apprentissage de la politique au sein de la gauche tunisienne. En montant à Paris, en 2001, il ne pensait se consacrer qu’à ses études, mais il a tôt fait de tomber dans l’action militante aux côtés des Kamel Jendoubi, Mohieddine Cherbib et autres Fethi Tlili. Après un large tour d’horizon des familles politiques de l’opposition et de ce qu’offrent leurs programmes, il portera son choix en 2007 sur le PDP et rejoindra alors sa section en France dont il deviendra l’un des principaux dirigeants et animateurs.
Il faut dire qu’Iyed, parfaitement bilingue, est doté d’un talent exceptionnel d’orateur qui sait enflammer les foules. Sa voix bien forte et sa capacité de mobilisation feront de lui le ténor qui ouvre les meetings et introduit les Ahmed Néjib Chebbi, Maya Jeribi, autres leaders du PDP.
La révolution vient réaliser le grand rêve de Dahmani : rentrer en Tunisie et se lancer dans le nouveau combat de la transition démocratique.
C’est ce qu’il fera dès mars 2011, débarquant directement au siège du PDP, alors en pleine restructuration. Il plongera immédiatement dans l’action, s’attellera avec les équipes à la préparation des élections et ira sillonner particulièrement sa région natale de Siliana où il se portera en octobre candidat en tête de liste du PDP. Le verdict des urnes fera son bonheur et le voilà élu au Bardo.
Dès les premiers jours, il se distinguera sous la coupole par ses fréquentes demandes de points d’ordre et ses interpellations au président Ben Jaafar, lancées de sa haute voix, sans avoir besoin d’un micro. «En fait, confie-t-il à Leaders, je suis très combatif. J’abhorre la passivité face à l’inacceptable. Les choses tordues me mettent hors de moi».
Ne supporte-t-il peut-être pas l’autorité et encore plus celle de Ben Jaafar ? «Pas du tout, répond-il. Je n’ai pas de problème avec l’autorité, mais avec l’abus d’autorité». Du coup, les joutes seront sans fin.
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Ce n'est pas d'activistes et de gauchistes dont a besoin la Tunisie mais de gens posés qui ont des idées concrètes et pratiques. Jusqu'à maintenant je n'ai pas vu au sein de l'ANC des gens qui peuvent faire des analyses économiques de la situation. Ils savent faire des plaidoieries, comme dans un tribunal, et parler pour se montrer. J'étais surpris de l'attitude qu'il a eue lors de l'émission "FIL FAKHE" lorsqu'on'( un simple gardien du studio) lui a dit que ce studio était reservé pour les menbres du gouvernement et d'aller ailleurs dans le studio juste à coté. Alors ; il a eu un attitude mesquine et bizarre " il a juré de ne pas quitter l'endroit". Le plus politiquement correcte était de rejoindre l'endroit qu'on lui a signifié et après protester à l'ANC sur cette décision; certes absurde.c'était d'ailleurs la même attitude de Chokri Belaid , de Samir Bettaieb et de Atig (ennahda).Le point commun de toutes ces personnes était le refus dee l'ordre établi, et avoir un comportement, rebelle et anarchiste. Voila par qui nous sommes gouvernés en ce moment. Je crois qu'à ma connaissance ils sont tous des avocats ( c'est à dire qu'ils doivent être disciplinés dans l'immédiat). D'autant plus ; ils ne sont pas à l'ANC mais dans une entreprise où on doit respecter ses institutions et les commenter à l'ANC s'ils veulent et ils doivent d'ailleurs.
Bravo! il sait convaincre et utiliser son don oratoire mais de temps à autre, il doit se montrer moins virulent...un bon dosage n'est pas à négliger.
Franchement ce ne sont pas ces petits apprentis dont à besoin notre pays surtout au vu de leur plus value à l'ANC!! Il aurait dû continuer son apprentissage en france car il lui manque au moins 20 ans de formation encore pour amener quoi que ce soi à la Tunisie!! Je plains mon pays quand je vois ces types vide de toutes iniatives concrètes et qui ne sont là que pour l'interer perso et pour mettre surtout" de l'ambiance" sans rien d'autre à l'ANC. On est vite dégoutés!!
Avec mes respects à Mr. Iyad Dahmani, je trouve qu'il est adolescent en politique pour ne pas dire un débutant, quoiqu'il évolue assez bien.Il doit apprendre l'art de négocier et de concilier sans provocation gratuite.L'essentiel est de parvenir à des fins recherchés en évitant les polémiques inutiles.
Il sera pour moi un grand orateur quand il convaincra les Tunisiens de choisir une autre politique que celle que nous subissons actuellement en Tunisie,
Ténor ou soprano? Il faudrait savoir, car ce n'est pas tout à fait la même chose!!