Hajer Abdelkafi : Record d'affluence et d'interactions lors de la présentation de son roman "Les maux doux" à Al-Kitab (Album photos)

Pari tenu ! Un premier roman, « commis » par une scientifique de haut niveau, est capable de drainer de très nombreux lecteurs, un samedi matin, suivre attentivement la présentation et attendre patiemment jusqu’à l’obtention d’une dédicace. Avec « Les maux doux », Hajer Abdelkafi y est parvenue, tout naturellement, suscitant l’un des records d’affluence à la librairie Al Kitab, Mutuelleville. Un lectorat varié, la plupart découvrant pour la première fois la nouvelle librairie à l’enseigne prestigieuse, était venu percer le mystère de cette jeune autrice qui peint en mots simples des émotions compliquées, et raconter avec des images fortes, des portraits croisés. Enfouies dans l’âme, les blessures sont souvent difficiles à percevoir.

La rencontre de présentation et de dédicace s’est rapidement transformée en questionnements, témoignages, et interactions multiples, sous l’impulsion de Sonia Ben Mrad. Interpellant Hajer Abdelkafi par des questions pointues, invitant le public à réagir, relançant le débat, elle a su conférer à cette séance des échanges enrichissants.

Hajer expliquera sa démarche, évoquera le vécu pluriel de chacun des quatre personnages de son roman, et laisse au lecteur l’imagination de la suite. Ceux qui ont déjà lu le livre, se sentent souvent concernés par des situations, des sensations, et des sentiments qui y figurent. Ils s’y reconnaissent. « Aimer, c’est aussi laisser partir ! » relèvera une lectrice attentive qui souscrit totalement à la formule. Ce ne sera que l’une des citations évoquées lors du débat

Investie dans son œuvre, Hajer Abdelkafi porte chaque ligne de son roman, prenant réel plaisir à partager avec son public, tout le ressenti, déclaré ou refoulé de ses personnages. Ses réponses, concises, avec des mots bien choisis, ne feront que donner envie de lire (et relire pour certains), ce récit de vie, aux divers visages.

Une longue file se formera devant le pupitre où Hajer Abdelkafi devait signer les dédicaces, ravie de revoir des parents, des collègues, des amis, des camarades d’école, des gens de lettres, et des lecteurs anonymes, venus la féliciter.

Le premier roman est bien accueilli. Le plus dur reste à faire pour Hajer : réussir le deuxième.

Les maux doux
de Hajer Abdelkafi
Editions Leaders, Décembre 2023 ,104 pages,18 DT
En librairies et sur www.leadersbooks.com.tn
 

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