Six éditeurs significatifs dénoncent « des querelles stériles pendant que le livre tunisien agonise »
Six éditeurs tunisiens parmi les plus significatifs se sont nettement démarqués des « désaccords avec la Direction du livre du Ministère des affaires culturelles », dirigée par Hélà Ouardi (photo), tels qu’exprimés publiquement et auprès des autorités par bureau de l'union des éditeurs tunisiens et certains confrères », laissant croire qu'ils s'expriment au nom de "tous" les éditeurs.
« Nous ne souhaitons pas être associés à ces querelles, dont nous ne partageons ni les motifs, ni les analyses, ni les revendications », affirment-ils dans un communiqué signé par Cérès, Apollonia, Alif, Elyzad, Sud Editions et Déméter. « Nous rappelons cependant, ajoutent-ils que le secteur de l'édition en Tunisie traverse une crise aigue ; il a besoin -comme partout ailleurs- du soutien de l'Etat. Nous appelons à une redéfinition de la place du livre en Tunisie, de notre métier et de nos rapports avec nos partenaires institutionnels, le ministère des Affaires culturelles, et le ministère de l'Education nationale. Ces réformes et ce soutien urgents tardent à se concrétiser et fragilisent les éditeurs. »
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