Jebali veut rassurer et désamorcer les tensions, mais…
En confirmation de son maintien à la tête du gouvernement, Hamdai Jebali s’est employé samedi soir à la télévision, à défendre son bilan, multipliant les assurances quant à la tenue des élections en mars prochain et fournissant les explications au sujet de nombre de questions d’actualités. Répondant pendant près d’une heure, en prime-time, aux questions d’Iheb Chaouch (Watanya), Faouzi Jerad (Hannibal) et Sofiane Ben Hmida (Nessma), le chef du gouvernement a fustigé « les manœuvres de ceux qui veulent entraver l’action du gouvernement et le déstabiliser, procédant à la surenchère et à la récupération politicienne, à des fins électoralistes du moindre fait ».
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Jebali,l'homme au sourire niais,aurait besoin de consulter un bon orthophoniste et de s'entourer d’excellents conseillers en communication,ses déclarations passeraient(au moins)un peu mieux ! Par ailleurs,si vous pensez qu'il a "rassuré" ou convaincu une seule personne censée en Tunisie,c'est que vous êtes soit naïf,soit que vous commencez à succomber aux charmes de la Nahdhamanie......Ce qui est grave !
Avec ce quasi-monologue il fallait plutôt dire qu'il essayait de se rassurer lui même.
Deux éléments importants ressortent de cette prestation du Premier ministre Jebali. D' abord, les journalistes ne maitrisent pas leurs sujets et se laissent facilement impressionnés par la verve et le charisme du chef du gouvernement dont les réponses et les analyses n' ont jamais été mis en cause comme s' il s' agissait de versets coraniques.Par exemple, lorsque le Premier ministre a répondu suite à une question sur la nomination des gouverneurs et des délégués appartenant à son parti Ennahdha. Ce dernier a légitimé ce choix par la seule compétence sans tenir compte de l' appartenance politique. Là, aucun journaliste ne lui a rétorqué que donc seuls les sympathisants ou adhérents d' Ennahdha sont compétents pour grands commis de l' Etat et tout le reste sont des incapables. Ils ont avalé la réponse sans rétorquer. Cette fa4on d' interroger un responsable politique dans le pays nous rappelle ce qui se passe sous l' ancien régime et cela veut dire que les journalistes n' ont pas encore dépassé leur peur et leurs mauvaises habitudes de servitude même inconsciente. Le second élément, c' est le constat que Jebali est un homme politique redoutable et machiavélique . Après avoir instauré un appareil d' Etat et une troika favorables à sa vision politique, il se gargarise de toujours rappeler à l' application des lois et la démocratie par le vote au sein de l' Assemblée constituante! Enfin, il parle du vote même au sein du gouvernement. Mais quel ministre ose-t-il voter contre le Premier ministre sans avoir de sacrés problèmes. Jebali a oublié que le vote n' est pas sacré. Enfin, puisque aujourd'hui le pouvoir est parlementaire, est-il normal que le Premier ministre, chef du gouvernement de tous les Tunisiens, demeure en même temps dirigeant principal d' un parti politique, à savoir Ennahdha? houcine.ghali@bluewin.ch
Les Tunisiens n'ont plus confiance à ce gouvernement, car il n'a aucune notion sur l'économie, il faut mettre en place une équipe de vrais technocrates et des vrais diplomates.
dommage , mais j'ai retenu de ce face à face , gouvernemnt/media , uniquement la certitude que les journalistes présents ont définitivement abdiqué , la liberté de la presse est déjà loin , messieurs les journalistes , le peuple ne vous demande pas d'attaquer les dirigeants délibérément mais de faire votre travail de journaliste en posant les bonnes questions et en interpellant les réponses ;SVP , si vous devez refaire d'autres programmes politiques , reprenez vous ou ce n'est pas la peine , c'était tout juste minable comme prestation ,vous me rappelez un dossier similaire avec Mr Beji kaied essebsi qui a aussi joué ( kaouar ) avec les journalistes il y'a de ça 9 mois
un premier ministre tjrs souriant meme ds des situations catastrophiques, du monologue, et ns savons comment ça se passe, comme tjrs les questions sont preparés d'avance et soumis au premier ministre , et lui il a tte la latitude de rejeter ou d'accepter,telle ou telle question. ns attendons tjrs des reponses claires sur les questions du chomage, de la relance éco, de la sécurité, des relations ext, des dépenses publique, de l'indépendance de la magistrature, de la bct et des institutions piliers de l'ETat, on a marre du blablabla
Je trouve que les journalistes n'ont pas été assez courageux pour poser des questions intéressantes ce qui a permi à MR RICTUS de pavaner et de nous leurrer sur toutes les questions. dommage, ils ont raté l'occasion de nous permettre de découvrir le fond de ses pensés.