News - 29.05.2011

Commerce parallèle : l'UTICA veut éradiquer le phénomène

L'UTICA a lancé  dimanche un appel  aux autorités compétentes pour "l'anéantissement total" du phénomène du commerce parallèle, une application stricte de la réglementation et un contrôle rigoureux au niveau des frontières et même au niveau des étalages".

La centrale patronale rappelle "la grande ampleur qu'a prise le phénomène du commerce parallèle qui s'installe de plus en plus au détriment du commerce organisé, ainsi que ses effets néfastes directs et indirects sur l'économie nationale".

Elle tire la sonnette d'alarme quant à "l'impact négatif de ce phénomène sur l'industrie locale, les investissements et la création d'emplois, ainsi qu'au risque réel qu'il présente pour la sécurité des citoyens et du pays en général".

Par ailleurs, l'UTICA appelle "à mettre fin à l'implantation anarchique en application des lois en vigueur, notant que ce phénomène représente une concurrence déloyale vis-à-vis du commerce organisé, et véhicule des produits de contrefaçon qui constituent une véritable menace pour la santé et la sécurité du consommateur".

L'UTICA renouvelle son engagement à "proposer des solutions, assister et encourager les opérateurs dans ce secteur à s'intégrer progressivement dans le circuit officiel et organisé".

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7 Commentaires
Les Commentaires
ELMONCEF - 29-05-2011 16:39

Est ce que notre UTICA a tiré la sonnette d'alarme aux industriels pour les inciter à se mettre à niveau et présenter un produit à un prix acceptable pour la bourse des plus démunis? A lire cet article, on s'aperçoit que les responsables de l'UTICA ne manifestent aucun intérêt aux statistiques livrées par le Ministre des Affaires sociales, à savoir que le quart de la population Tunisienne vit en dessous du seuil de pauvreté. Ces honorables responsables de l'UTICA vivent encore avec les chiffres truqués de l'ancien régime. Et puis, cet engagement de proposer des solutions, assister et encourager les opérateurs dans ce secteur à s'intégrer progressivement..." . Ils n'ont pas changé d'un iota, on chasse le naturel il revient au galop.Si vous voulez aider ces pauvres vendeurs, proposez leur un boulot, ils lâcheront la rue, ils n'ont pas besoin d'assistance et d'encouragement.

ammarsehli - 30-05-2011 10:06

M. ELMONCEF me semble condamner sans savoir. A-t-il la moindre idée des propositions de l'UTICA (je suis loin d'en faire partie)? Pour apprécier ces pauvres vendeurs, comme vous dites, essayer de les approcher pour entendre le langage ordurier utilisé par certains surtout entre eux pour défendre "leur territoire" que cela soit devant le marché central à Tunis, ou ailleurs. Et puis, d'où vient la marchandise : si elle est achetée honnêtement elle est sûrement vendue plus chère, si, au contraire, elle est volée, je vous laisse entrevoir les conséquences. Pour ces gens là (qui ont droit au travail et à une vie digne, je le dis sincèrement) essayez de leur proposer un travail stable : salaire fixe CNSS .. Je me suis amusé à en faire la proposition pour certains dont un gardien de voitures qui m'a "convaincu" du bien-fondé de son "nouvel emploi" : début vers 10 heures; fin vers 18 heures; gains quotidiens : entre 30 et 50 dinars ( combien cela fait par mois?) et ce, sans contrôle, ni impôts. Vous avez mieux à leur proposer. Vive la Révolution

tounsi - 30-05-2011 11:35

Si Elmoncef,votre réaction,la seule par ailleurs à ce communiqué,est trés étrange et ça me rappelle des gens qui sont contre tout et contre tous y compris eux mêmes. Si l'UTICA appelle à l'anéantissement total du commerce parallèle c'est comme le peuple tunisien qui a demandé l'éradication totale du RCD. Vous parlez du taux de pauvreté,mais faut il parler plutôt du taux de chômage et des effets néfastes du commerce parallèle sur la sécurité et la santé des citoyens. Pour votre dernière recommandation,l'UTICA vous laissera le soin de leur trouver du boulot,de discuter avec eux les salaires,de payer leurs CNSS,de .....Enfin,et pour votre gouverne,ces gens là ne sont pas des pauvres comme vous le pensez,ce sont les restes des Trabelsi and co qui ne trouvent plus aujourd'hui des parapluies,sauf si vous êtes candidat. A bon entendeur.......

LeCarthaginois - 30-05-2011 12:00

bien dit M Elmoncef

Ettounsi - 30-05-2011 13:11

Il est temps que cette pagaille cesse !

Abdo Maalaoui, Montréal / Canada - 30-05-2011 13:33

Halte ne touchez pas au commerce parallèle, au contraire il faut les aider ! C'est la culture commerçante de nos hommes d'affaires qui a crée le KO économique de la Tunisie. La majorité des entreprises tunisiennes n'ont jamais été transparente dans la gestion quotidienne de leur affaire, rare les dirigeants d'entreprises tunisiens qui ont pensé développement durable, recherche & développement, innovation et saine compétition. C'est toujours la mentalité de «comment je peux écraser l'autre pour réussir» ! L'UTICA a toujours été utilisé comme le chien de garde d’une élite d’hommes d’affaires tunisiens qui ont fait le bon et le mauvais temps en Tunisie. Voilà que la nouvelle équipe arrive et pour montrer ses muscles, elle veut attaquer les pauvres et les miséreux qui n'ont rien d’autres sources pour gagner leur vie que d'essayer de vendre des bricoles sur les trottoirs sous un soleil de plomb ou sous la pluie. En plus, ses commerçants informels achètent leurs produits de QUI ? Évidement des riches commerçants importateurs qui achètent de la Chine ou d'ailleurs pour rien et qui les écoulent parfois à 500% du prix d'achat... Quoi faire et c'est quoi la solution durable et équitable ? Dans plusieurs pays en développement pour régulariser le secteur informel et la micro-entreprises, on a crée un Ministère de l'économie sociale et solidaire... J'étais moi formateur, encadreur et expert-conseiller dans plusieurs pays, le dernier et au Gabon (Afrique). Le Président Bongo-Ondimba a crée le Ministère du Secteur Privé, de l'Économie Sociale et de l'Artisanat, c'est moi en personne comme expert canadien en coopération internationale qui a formé toute l'équipe de ce nouveau Ministère et qui a aidé à la mise en œuvre de divers programmes de promotion et d’encadrement. Le secteur informel est la fondation de la culture entrepreneuriale et l’esprit d’entrepreneurship, le secteur informel regorge de personnes qui ont l'esprit d'entreprendre mais qui leurs manquent le conseil, la formation, l'assistance, l'encadrement et un peu de fonds de roulement. Aujourd'hui la Tunisie a vraiment besoin de ce secteur pour faire face au chômage et pour aider le programme de lutte contre la pauvreté ! Si vous touchez à ce secteur, vous allez avoir une bombe sociale qui explosera entre vos mains ! La direction de l'UTICA au lieu d'exclure, pourquoi ne pas bâtir ? L'UTICA a toutes les compétences pour encadrer ce secteur en collaboration avec les autorités nationales, régionales et locales ! L'UTICA peut innover et montrer qu'elle adhère aux objectifs de la Révolution qui est la lutte contre la pauvreté et l'aide à la création d'emplois durables ! Arrêtez d’attaquer aux pauvres et des mal-pris, c’est notre devoir national de les aider et nous devrions être solidaires avec eux pour les encadrer, les former, les assister et même créer un réseau de caisses de micro-crédits pour pouvoir financer ceux qui accepter de jouer le jeu d’un commerce organisé et transparent ! Abdo Maalaoui, Expert en coopération internationale Montréal / Canada maalaoui@ymail.com

tounsi - 30-05-2011 14:56

J'invite notre ami du Canada à bien lire le dernier alinéa du communiqué de l'UTICA avant de se déchainer contre le secteur privé tunisien. Je l'invite aussi à bien peser ses mots avant d'avancer des préjugés sur les chefs d'entreprises et ne pas se positionner en donneur de leçon.Cette époque est révolue monsieur l'expert!!!!!!!!!!

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