Les incendies d'internat : l'hypothèse terroriste est à écarter

Thala, Kasserine, Sidi Bouzid, Kesra, Cebbala, Gabès :On ne compte plus les internats incendiés. On a d'abord incriminé la vétusté des locaux, pointé du doigt l'incurie du gouvernement. Aujourd'hui, on peut avancer sans risque de se tromper qu’il s’agit d’incendies criminels.

Le ministre de l’Education parle de «parties extérieures». Même si on a l'impression d'avoir affaire à des groupes, il ne faut pas exclure des actes isolés. A Thala, comme  à Ceballa dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, les responsables de ces actes étaient des élèves (un garçon à Thala et 4 adolescentes mécontentes des conditions d'hébergement à Cebbala). L'hypothèse terroriste est également évoquée, bien qu'elle soit peu plausible. On connaît leur misogynie : la plupart de leurs cibles était des internats de filles.