Découvrez les grands projets qui font dire à Caïd Essebsi : « Lever les blocages, je m’y engage ! »
Ils étaient une vingtaine de présidents de grands groupes tunisiens à soumettre vendredi matin au président Béji Caïd Essebsi, à Carthage, des projets déjà ficelés qu’ils s’apprêtent à implanter dans 14 gouvernorats prioritaires. Inscrite dans le cadre d’une initiative économique lancée par le président de la République, cette importante rencontre (vidéo)prend une signification particulière à la veille de l’ouverture à Tunis, ce mardi 29 novembre, de la Conférence internationale sur l’Investissement, Tunisia 2020. Son message est clair : compter sur soi d’abord, mais aussi sur les amis et les partenaires.
Les études sont finalisées et les schémas de financement bouclés pour un montant de près de 1.5 milliard de dinars durant les années, devant aboutir à la création de 50.000 emplois. Que reste-t-il pour y aller ? Pour certains projets, quelques blocages administratifs à lever. Coulisses.
Une large panoplie de projets finalisés
- Hassine Doghri développera à Tataouine et Gabès des activités liées à la Chimie.
- Le Groupe Bouchamaoui s'emploie à promouvoir deux projets à Matmata, dans le gouvernorat de Gabès, le premier agricole et le seond, dans le domaine des énergies renouvelables en implantant une centrale solaire.
- Bilel Ben Khelifa s’attellera à Gafsa à des industries de valorisation de troisième niveau des phosphates, avec une montée effective dans la chaine de valeur.
- Fathi Hachicha poursuivra son implantation industrielle à Feriana, dans le gouvernorat de Kasserine, dans l’électroménager.
- Jamel Mzabi implantera une unité d’eau minérale à Jelma, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
- Hamdi Meddeb, qui a déjà installé une centrale laitière adossée à une filière d’élevage ovin et de collecte de lait, entreprend l’extension de son projet et s’engage dans la culture de la tomate et sa transformation sur place.
- Kamel Belkhiria développe une unité auotmatisée de production de semences à Bou Salem.
- Yahya Bayahi a opté pour l’industrie des équipements de BTP à Nefza et Amdoun.
- Hammadi Kooli procèdera à l’extension de la Sucrerie de Ben Béchir, dans le gouvernorat de Béjà.
- Abdessalem El Oued investira dans une série d’innovations.
- Chiheb Slama donnera une forte impulsion à l’oleiculture et le conditionnement de l’huile d’olive, à partir de l’oliveraie de Nasrallah, gouvernorat de Kairouan.
- Toujours à Kairouan, Bassem Loukil entend promouvoir des industries de porcelaine en délocalisation de Limoges
- Lotfi Hamrouni lance des unités industrielles dans le secteur de la chimie à Zaghouan. Kais Sellami est en pointe sur des projets porteurs dans le domaine des Tics.
- Nebhane Bouchaala a passé en revue des projets porteurs dans la filière composantes automobiles.
- Abdelwaheb Ben Ayed est très avancé à la tête de Poulina, sur une série de projets dans divers secteurs et diverses régions.
Convertir l’Administration en allié majeur
« Je m’y engage personnellement ! » a affirmé le président Caïd Essebsi en présence du chef du gouvernement, Youssef Chahed et du ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkéfi, ainsi que du ministre-directeur du cabinet, Sélim Azzabi, du cionseiller économique, Mohamed Ridha Chalghoum et du conseiller financier, Férid Kobbi. Ravi d’entendre toutes ces annonces faites par des investisseurs tunisiens, mais conscient en même temps des entraves qui les freinent, le chef de l’Etat a lancé deux messages essentiels. D’abord, la situation économique dans le pays est critique. Et d’exposer nombre d’indicateurs alarmant. Mais, et c’est son deuxième message, guère impossible à surmonter. Des solutions sont possibles, la toute première, maintenant que l’investissement intérieur se mobilise, c’est de convertir l’administration en allié des promoteurs de projets.
La paix sociale et la sécurité constituent certes, avec la stabilité politique des préalables essentiels, a-t-il acquiéscé, mais c’est la lourdeur administrative qui reste à vaincre.
Curieusement, au cours de cette rencontre, aucun président de groupe ne s’est plaint de la situation sécuritaire, même ceux opérant dans des zones « chaudes ». Témoignant de son expérience à Sidi Bouzid, Hamdi Meddeb a été jusqu’à dire que son unité installée dans la région travaille en toute quiétude et s’avère la plus rentable de son groupe.
« Votre interlocuteur, c’est moi avec Si Fadhel Abdelkéfi »
Lorsqu’un promoteur demande qui sera le vis-à-vis auquel il pourra s’adresser en cas de blocage, Youssef Chahed lui répondra sans détour : « A moi-même et à Si Fadhel Abdelkéfi. Tous deux nous serons vos interlocuteurs directs. »
L’idée était lancée par le président Caïd Essebsi dès le mois de février dernier. Il en avait en effet confié la mission à Sélim Azzabi et ainis que le tout nouveau conseiller économique qu’il venait alors juste de nommer, Mohamed Ridha Chalghoum, ancien ministre des Finances. Patiemment, le dossier était monté et l’initiative prenait consistance. Contacts avec les présidents de groupe, revue des projets et appui pour aboutir à leur finalisation. Une première moisson en a été faite ce vendredi, donnant confiance en l’avenir et suscitant espoir.
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Où sont les projets je crois savoir qu'il sont des intentions d'investissement un projet devrait être intitulé ,nommé clairement avec un coût et un schéma de financement arrétés mais soiyons positifs et mes souhaits de succés pour l'initiative bejienne
L´agriculture en soi pourrait resoudre en partie le probleme de la consommation de l´eau, par le moyen de la transformation des produits agricoles comme les grenadiers, les pommes, les oranges, les raisins etc. Et meme contribuer positivement dans l´industri des gateaux. Dans presque toute sorte de gateaux , il ya possibilité de mettre des fruits, comme les figues, le pommes, et autres. L´industrie de transformation des produits agricoles serait la recompense au people d´avoir fait la revolution, car c´est lui qui va beneficier de cette industrie en la consommant pendant la journée. En même temps que la production pour l´exportation il faut aussi produire pour la consommation locale. Il ne faut pas penser qu´ a la concurrence des mêmes produits sur le marché mondial, surtout que les effets de la mondialisation, crée des problemes trés serieux. On voit que l´élection de Trump aux Etats Unis est une partie de ses problemes. L´economie pour l´exportation est á revoir. Le temps de voyage facile en Europa est révolu, comme au temps de Bourguiba, c´est fini.
pour monter une usine il faut minimum 5 ans,pour mettre un projet en pmace et demarrer une activité et trouver des competences il faut des annés,vu les projets cités on ne depasse pas 1000 emplois et a savoir si rentabilité si non fermeture. le contenu des projets est creux et ne correspond pas aux regions et n'ajoute rien sauf ebullition chez les jeunes chomeurs.