News - 16.05.2016
Les trois doléances des anciens ambassadeurs de Tunisie (Album photos)
Tout compte fait, les anciens ambassadeurs de Tunisie ne demandent rien ou presque ! Invité à donner lundi après-midi une conférence au Palais de Carthage à l’occasion du 60ème anniversaire de la création du ministère des Affaires étrangères, le 3 mai 1956, l’ambassadeur Ahmed Ounaies a fait part devant le président Caïd Essebsi de trois doléances. La première, est d’ériger dans l’enceinte du Département, un mémorial en hommage aux fondateurs de la diplomatie tunisienne et à ses martyrs.
L’ambassadeur Ounaies avait notamment mentionné les premiers envoyés spéciaux du Néo-Destour dans nombre de capitales, après la deuxième guerre mondiale. Il a notamment cité Bahi Ladgham à New York, Jallouli Fares à Paris, Ahmed Ben Salah à Bruxelles, Ali Ben Salem (le peintre) à Stokcholm, Habib Thameur, puis Salah Ben Youssef et Hammadi Badra au Caire, Allala Belhouane à Baghdad, Youssef Rouissi à Damas, Taieb Slim à New Delhi, Rachid Driss à Karachi et Tahar Amira à Djakarta. Quant aux martyrs, au nombre de quatre, ils sont Khemaies Hajri, Ezzine Mestiri, Mustapha Tekaya et Hédi Annabi.
La deuxième doléance n’est autre que l’affectation d’un local spécial à aménager en Club diplomatique pour favoriser les rencontres entre anciens diplomates et abriter le siège des différentes associations.
Quant à la troisième doléance, elle s’adresse en fait aux diplomates eux-mêmes. L’ambassadeur Ounaies les exhorte à rédiger leurs mémoires et les publier ainsi que leurs analyses, afin d’enrichir la bibliothèque diplomatique tunisienne et fournir aux nouvelles générations des documents de référence. Auparavant, il avait salué l’initiative prise dans ce sens par notamment Béji Caid Essebsi, Ahmed Mestiri, Mohamed Masmoudi, Rachid Driss, Tahar Belkhoja et Mohamed Ferid Cherif.
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