Les pharmaciens chez le ministre des Finances pour discuter des mesures les concernant prévues par la Loi de finances 2016
Les mesures instaurant la TVA sur la vente des médicaments prévues par la Loi de finances 2016 a été au centre de la réunion que le ministre des finances, Slim Chaker a eu lundi matin avec les représentants des structures professionnelles des pharmaciens (Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens Tunisiens « CNOPT » et le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie « SPOT »).
Le ministre a rappelé le souci du ministère des finances d’être «à l’écoute des préoccupations des secteurs et métiers». Il a également rappelé la nécessité pour la Tunisie d’évoluer vers un système fiscal conforme aux normes internationales et aux meilleures pratiques adoptées en la matière.
Les représentants des pharmaciens ont fait part à Slim Chaker de la situation de leur secteur. Ils lui ont transmis leurs préoccupations concernant leur marge bénéficiaire, la retenue à la source, les modalités pratiques d’application de la TVA et la fixation des prix des médicaments par la pharmacie centrale.
Le ministre a chargé les structures du ministère des finances d’étudier ces différents points avec les représentants de la profession et d’y préparer des propositions de réponse.
Il est à rappeler que les pharmaciens d'officine avaient lancé dernièrement un mot d'ordre de grève pour protester contre ces mesures avant de l'annuler.
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Profil bas: Rappelons que sous l’effet de l’intégration de la ‘‘distribution médicamenteuse’’ le périmètre des assujettis à la TVA (taux = 6%), la base d’application de la marge du grossiste-répatiteur et celle du pharmacien d’officine, sera réduite de 6%. Au vu de changement de base défavorable, les marges correspondantes (référentiel 100) seront diminuées de : - 0,6 points pour le grossiste-répartiteur [10%x100 – 10%x(100-100x6%)], - 1,5 points pour le pharmacien d’officine [25%x110 – 25%x(100-100x6%)x1,10]/1,10. Visiblement, le Ministre des finances a fini par reconnaitre son erreur dans ses diverses affirmations médiatisées. Afin de réparer cette lacune, il serait possible aux autorités compétentes de décréter les ajustements suivants : 1) augmenter la marge du gossiste-répartiteur de 0.6 points, le portant de 10% à 10.6% 2) augmenter la marge du pharmacien de 1.6 points, le portant de 25% à 26.6%. Ce faisant, une telle correction se traduira mécaniquement par une augmentation du prix public d’environ 2 points de pourcentage.
