News - 30.05.2013

BAD : Aziz Krichen débarque en renfort à Marrakech

Marrakech – De notre envoyée spécial – Ultime rattrapage ? Aziz Krichen, premier conseiller auprès du président de la République a été dépêché mercredi soir à Marrakech en qualité de représentant spécial et chef de la délégation tunisienne aux 48èmes assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD). Il était accompagné de Lamine Doghri, ministre du développement régional et de la coopération internationale et gouverneur de la Tunisie à la BAD. 

Lors de la cérémonie d’ouverture officielle, jeudi matin, des assemblées, une attention particulière a été témoignée à la Tunisie en plaçant au podium, Aziz Krichen, aux côtés du président gabonais, Ali Odingba Bongo, des premiers ministres du Maroc, Abelilah Ben Kirane, et de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan et du président de la BAD, Donald Kaberuka.
 
Passés les discours officiel, le vrai travail a commencé à huis clos en conseil des gouverneurs. L’ordre du jour porte notamment sur l’examen du rapport de la quinzième réunion du comité consultatif des gouverneurs, de la feuille de route relative au retour de la BAD à son siège et documents d’information y afférents (proposition de budget pour la mise en œuvre de la feuille de route, matrice de suivi…). C’est là un point crucial qui intéresse directement la Tunisie.
 
Une autre question d’importance pour la Tunisie, la candidature au poste d’Administrateur au sein du conseil d’administration de la BAD. Jusque-là, c’est le Maroc qui occupe le poste depuis de nombreuses années, au nom d’un groupe de pays actionnaires au capital de la banque, dont la Tunisie. 
 
Dans une déclaration à Leaders, Lamine Doghri a indiqué en avoir longuement discuté avec la partie ivoirienne afin de se concerter sur tous les aspects concernant cette relocalisation à Abidjan, en veillant au respect d’un délai minimum d’un an à partir de l’adoption de la décision finale. Pour ce qui est du poste d’Administrateur, il a déclaré que la question a été évoquée avec les autorités marocaines, afin de céder le siège à la Tunisie, mais aucune réponse officielle n’a été encore reçue à ce sujet.
 
T.H
 
 
 
 
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3 Commentaires
Les Commentaires
mhamed Hassine Fantar - 30-05-2013 13:58

La Tunisie a toujours hélas bradé son siège dans les instances africaines.Nos politiques et même les diplomates qui représentent la Tunisie dans les pays africains ne s'y trovent pas à l'aise: Ils n'en connaissent quasi rien .En toute modestie, j'ai eu plus d'une fois, en toute modestie, souligné l'importance que la Tunisie se doit d'accorder à tous les pays africains.J'ai même proposé la création d'un centre universitaire d'etudese africaines qui associerait la recherche fondamentale à la recherche appliquée et ciblée.Comment mettre en place une stratégie africaine si nous ignorons tout de l'Afrique. En créant un centre unversitaire pour les études africaines (anthropologie, langues, ethnies, histoire, géographie, sociologie, arts et lettres, traditions et cultes etc., nous pourrions attirer ainsi les étudiants et les chercheurs africanistes et multiplier les voies d'accès à l'Afrique, ce continent aux richesses diverses et immenses. Il faut savoir que le Maroc dispose d'un institut d'études africaines Il en est de même pour l'Egypte et l'Algérie. A cet égrad, la Tunisie est bien derrière et c'est ce qui explique ses échecs en Afrique.

DR JAGHMOUN - 30-05-2013 14:58

la tunisie aurait negociée fermement que la BAD reste en tunisie a la rigueur une succurssale. ce n'est pas dit que la BAD doit etre en cote d'ivoire.il fallait defendre ce dossier auprés de l'union africaine recemment mais ce n'est pas kojac envoyé par marzouki qui fera l'affaire. la BAD a financée des projets faramineux au maroc et moins en tunisie et c'est les responsables tunisiens absents du circuit. attijari bank investit partout et devient numero un en tunisie ou se trouve les banques tunisiennes qui investissent a l'etranger.

pseudo - 31-05-2013 06:16

Le Professeur Fantar a parfaitement raison en disant que la Tunisie tourne le dos à l 'Afrique;pourtant nous avons un hebdomadaire Jeune Afrique fin connaisseur de l'Afrique ;il n 'existe aucune formation ou cursus universitaire je me souviens que j 'étais la seule étudiante dans un cursus pour l 'obtention d'un certificat d 'étude africaine à Paris 8 et Pris 7 il y a une éminente historienne africaniste;directeur de thèse entre autres de Laurent Gbagbo;professeur émérite Coquery-Vidrovitch Catherine.Le système éducatif est à revoir sur le plan de la culture générale surtout pour les filières scientifiques et de l histoire-géographie.on parle du niveau des élèves et non de celui des enseignants qui devraient etre notées eux aussi par leurs élèves ou étudiants cela se pratique aux Etats-Unies.on ne peut faire un beau costume avec du mauvais tissu et de mauvais outils

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