News - 12.05.2013

Leila Bahria succèdera-t-elle à Kamel Jendoubi à la tête de l'ISIE?

Sa candidature parmi les 98 prétendant retenus pour faire partie de l’ISIE, n'a pas manqué d'attirer l'attention. Leila Bahria, magistrat, secrétaire d’Etat chargée des affaires, brigue-t-elle en fait la succession de Kamel Jendoubi à la présidence de l'instance des élections? La dernière ligne droite pour la formation de la nouvelle ISIE est bien engrangée. C’est ainsi que 98 candidats ont finalement été retenus après de longues délibérations à huis clos, vendredi dernier par la commission ad-hoc sous la présidence de Mustapha Ben Jaafar. Ils avaient postulé selon les huit catégories fixées à savoir : magistrats de la justice judiciaires, magistrat de la justice administrative, avocats, huissiers notaires, universitaires, ingénieurs informaticiens, communicateurs, spécialistes en finances publique et représentants des Tunisiens à l’étranger.

Selon la liste publiée par l’Assemblée nationale constituante, peu de noms très connus se sont présentés. On relève cependant la présence de Leila Bahria qui vient de rejoindre le gouvernement Ali Larayedh. Son statut de membre du gouvernement est-il incompatible avec sa candidature ? Un long débat a été engagé à ce sujet, mais elle a été finalement retenue.

Les auditions des candidats commenceront ce jeudi pour se poursuivre jusqu’à samedi. Chaque candidat disposera de cinq minutes pour se présenter et exposer ses motivations. Pour faciliter la tâche des résidents à l’étranger et leur épargner, s’ils le souhaitent, de faire le voyage, ils pourront effectuer leur audition soit par skype, soit par une vidéo qu’ils adresseront à l’ANC, ou encore par une texte par email.
 
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5 Commentaires
Les Commentaires
Jean Pierre Ryf - 13-05-2013 08:28

Si cette décision est confirmée c'est un trés mauvais signal pour l'indépendance de l'ISIE. Volià donc une magistrate ,certes, mais membre du gouvernement qui en serait la Présidente! Comment concilier cela avec l'indépendance de l'institution. Depuis quand un membre d'un gouvernement, nécessairement partisan, serait il garant d'une indépendance a l'égard du pouvoir. Les tunisiens doivent encore faire des efforts pour respecter les normes de base d'une démocratie saine.Cela ne concerne pas cette personne qui est peut être très bien mais la fonction au gouvernement la rend évidement suspecte.

Hassen Kamoun - 13-05-2013 09:17

Les tunisiens ont toujours été des maitres dans l'organisation... Il n'y a guère à s'inquiéter quant au déroulement des prochaines éléctions! Le vrai enjeu est la conception de ces élections; Si ce sera encore un système de listes, cela mènera encore vers la scission et l'inefficience. https://www.facebook.com/notes/hassen-kamoun/bient%C3%B4t-les-urnes/10151494302159915?ref=notif&notif_t=like

mina - 13-05-2013 10:19

Pouvez-vous SVP dresser une 'identité" de cette candidate à la présidence de ISI. Nous ne la connaissons pas. Merci.

ridha - 13-05-2013 13:54

faisant confiance à nos institutions surtout celles qui sont élus, malgré qu'on a retiré 350 de la liste initiale des candidats sans transparence, on connait les critères mais je connais des personnes retirées de la liste sans qu'ils aient pris de responsabilité lors du régime ben Ali, ce qui posent plusieurs questions

Citoyenne indignée - 13-05-2013 23:12

L'absence du terme élections "transparentes" dans le projet de constitution serait donc révélateur ?

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