Kasserine: des manifestants en furie saccagent le gouvernorat
La « semaine de la colère » qui se poursuit depuis le début a été marqué ce lundi par un brusque accès de violence. Des dizaines de protestataires, pour la plupart des ouvriers précaires et des « blessés de la révolution» ont investi en force le siège du gouvernorat, symbole de pouvoir, détruisant presque tout sur leur passage, avant de faire irruption dans le bureau du gouverneur qui était en réunion avec le chef du district de la sûreté nationale. Les deux hauts responsables ont été copieusement invectivés et même failli être agressés physiquement.
Emportés par leur furie, les manifestants se sont déchaînés contre le mobilier du bureau du gouverneur qu’ils ont totalement saccagé avant de mettre le feu à la salle d’attente. Les grilles extérieures de l’immense complexe à l’entrée sud de la ville et la porte principale du bâtiment avaient été fracassées.
Le personnel du gouvernorat a décidé d’entamer ce mardi une grève ouverte en signe de protestation contre les « agressions répétées des manifestants contre l’administration régionale », réclamant le placement de l’ensemble du complexe sous la protection de l’armée.
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Il est claire que l'Etat ne peut et ne pourrait rien donner á ses manifestants. Il est impossible de resorber le chomage ou méme de trouver des solutions immédiates á ses jeunes dépourvues de travail. La seule chose faisable consiste au fait que le gouvernement pourrait alleger les conditions d'octroyer des fonds á titre de préts de courte periode pour investissement dans les petits projets familiaux. Alleger les garanties de remboursement. Trouver une solution comme celle des gages sponsores sur des membres de leur familles á savoir péres ou oncles,...etc La question pertinente est celle de remettre ces gens au travail. Le monde entier et les manifestants eux meme savent bien que cette violence n'est pas á leur faveur. la cause est perdue méme avec recours au plus de transparence, c'est le discours politique qui devait l'emporter á la fin, or, oú sont ses politiciens? Les Vraies problemes de la societé tournent autour de l'economicus. Ce n'est pas elhijab, ni celui de "Es'salat wal Abada". L'emulation de BOUAZIZI n'est pas due au fait qu'on lui a empecher de prier. C'est parcequ'il avait perdu tout espoir de survivre dans la dignité. Il n'arrivait pas á gagner sa vie sous la tutelle de l'ex-pouvoir. C'est aussi "Le refus de soumission á la pauvreté" Mieu mourir que de vivre dans la soumission. C'etait ca son message. Ces jeunes continuent malheureusement de nourrir ce sentiment douloureux d'incapacité d'avoir une vie qui va en parallele avec leur education. La jeunesse tunisienne est plus eduquée que l'individu moyen en Europe par contre leur niveau de vie en est presque 20 fois plus faible. Cette disparité est due essentiellement aux dirigeants politiques qui ont mal mené le pays et qui n'ont pas étés strategiques dans leur choix sociaux. Ils ont tjs faits ce que les forces exterieures ont voulu qu'ils fassent au detriment de l'interét national des citoyens. Le progrés social il y en a, mais insoutenable. Ces manifestations montrent que les jeunes ne voient pas les islamistes capables d'ameliorer la situation. Il est difficile de restructurer le pays. Depuis l'antiquité la cóte beneficie des avantages comparatifs sur tous les plans. Le gouvernement doit aider á la reconstitution d'une nouvelle megapole á l'Ouest du pays qui centre un peu l'activité economique. c'est un travail de long termes et de longue haleine. En réalité, ceci demamnde aussi aux habitants de ces regions de se mettre beaucoups plus au travail, chose qu'ils ne se sont pas y habitués.
