«Une réussite tunisienne nommée...Troika»

Dans une interview à Shemsfm, le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi a jugé « globalement positif » le bilan de la coalition tripartite au pouvoir, estimant que cette formule de partage du pouvoir est « une trouvaille (…), le fruit de la créativité des Tunisiens » car, dit-il, pour « la première fois des islamistes et des laïques gouvernent ensemble ».

Pour lui, le bilan est positif parce que les trois premiers crédos de la Révolution, « la liberté, la justice et le développement sont devenus réalité, en particulier en ce qui concerne la liberté sans précédent que nous vivons ».
S’il reconnaît « quelques erreurs », le président d’Ennahdha les impute à l’inexpérience de la plupart des membres du gouvernement, « pas du tout des anges mais des humains capables de se tromper ». Il invoque également la barre « placée trop haut » des attentes de la population et qu’ « aucun gouvernement n’aurait pu concrétiser en si peu de temps, tout juste quelques mois».

D’ailleurs, se reprend-il, « il ne s’agit même pas à proprement parler d’erreurs mais de retards  d’exécution comme c’est le cas du pilotage du dossier de la justice transitionnelle ou de celui de la lutte contre la corruption ».
« Une chose est sûre : maintenant que les ministres ont eu suffisamment de temps de prendre leurs marques, l’avenir ne pourra être que meilleur », a-t-il ajouté».

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