News - 15.01.2012

Libre circulation, travail et investissement parmi cinq piliers du Grand Maghreb

Faire des cinq pays de l’UMA un espace commun de libre circulation, investissement et travail : c’est la proposition réitérée par le président de la République, le Dr Moncef Marzouki, devant ses pairs algérien, libyen et mauritanien, et en présence de l’Émir du Qatar, lors de la célébration du 1er anniversaire de la révolution. Explicitant sa proposition lors d’une interview accordée à notre confrère algérois Al Khabar, il a indiqué que la Tunisie espère pouvoir accueillir prochainement un sommet maghrébin devant concrétiser ce projet sur la base de cinq libertés à instaurer. Il s’agit, a-t-il détaillé, de celles de la libre circulation, de l’installation, du travail, de l’investissement et du droit de vote lors des élections municipales. 
 
Le président Marzouki reconnaît que la question du Sahara a, jusque-là entravé le processus maghrébin, mais estimé qu’il conviendrait de la contourner, s’agissant d’une « Affaire qui est désormais entre les mains de l’ONU », et qui peut être gardée « entre crochets » pour que l’édification du Grand Maghreb puisse avancer.
 
En amorce de ce processus, le Dr Marzouki, évoquant les relations bilatérales tuniso-algériennes a déclaré : « Ce que j’attends d’abord de nos frères algériens, c’est un soutien moral, parce que nous traversons une situation difficile. Les zones frontalières entre nos deux pays, sont parmi les plus défavorisées. C’est là un domaine où nous pouvons concrétiser notre coopération et amorcer la construction effective du Grand Maghreb. »
 
Evoquant la situation de 15000 algériens résidents en Tunisie qui attendent encore la régularisation de leur statut, le chef de l’Etat a indiqué que des instructions précises ont été données en leur faveur aux autorités concernées.

 

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