News - 01.12.2011

Nature publie une déclaration du Prof. M.Dahmani Fathallah sur les sciences & technologies dans les pays arabes post révolution

Dans son numéro du 30 Novembre 2011 - Volume 480 issue 7375; http://www.nature.com/nature/journal/v480/n7375/full/480039a.html, le prestigieux hebdomadaire scientifique anglais, de renommée mondiale : Nature, publie une déclaration du professeur M.Dahmani  Fathallah Universitaire et imminent scientifique Tunisien, membre de l'Arab Policy Institute, un nouveau Think tank tunisien, sur la façon de traduire l'espoir grandissant des scientifiques et savants arabes  a l'issue des révolutions qui secouent leurs pays. Dans cette déclaration le professeur Fathallah énonce trois thèmes qui selon lui seraient les pierres angulaires pour l'intégration de sciences et technologies dans les nouveaux modèles de développement. Le premier thème sans conteste, concerne le problème de gouvernance en effet sans une bonne gouvernance des S&T tout les efforts et investissements seraient vains. Le second thème porte sur  l'élaboration des systèmes nationaux d'innovation qui selon lui ne doivent en aucun cas tolérer de compromis entre des reformes significatives du système éducatif et les investissements nécessaires a l'intégration d'un système efficace de recherche développement.  Enfin le troisième thème porte sur la diaspora inverse des cadres scientifiques et la nécessité d'intégrer cet inestimable capital humain dans l'élaboration de nouveaux modèles de développement durable. Contacte au sujet de cette déclaration, Dahmani Fathallah a ajouté  que le monde arabe dans son ensemble est en rupture presque totale avec les sciences et technologies depuis tellement longtemps et signalé un étonnant parallèle en se référant a Ibn khouldoun [1332-1406] Ce dernier en évoquant les sciences et technologies disait déjà :"….….. Tant qu'on ne s'approprie ces facultés, aucun talent ne peut être atteint. Les Andalous ont perdu tout intérêt dans les sciences a cause de la détérioration de leur civilisation pendant des centaines d'années. Comme seule sciences ils ont préservé la calligraphie et la langue arabe……… Ceci étant la conséquence directe des dégradations continues des conditions du système éducatif…….  Ils [les andalous] étaient plus concernés  par leur subsistance que par ce qui est au delà"

Depuis les sociétés arabes se trouvent en marge de l'humanité dans ces domaines si on se réfère à leur contribution quasi nulle à l'avancement des S&T. C'est pour cela qu'il pense que les révolutions populaires qu'on vit actuellement sont une vraie opportunité pour voir le bout du long très long tunnel de désespoir scientifique que connait le monde arabe.  

Dahmani Fathallah