News - 21.11.2011

Accord conclu entre Ennahda, le CPR et Ettakatol

Les dirigeants d’Ennahda, du CPR et d’Ettakatol sont parvenus à un accord qu’ils ont formalisé dans un document paraphé, lundi. Les représentants de la coalition tripartite ont adopté un projet de loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics et « proposent les candidatures de MM. Mustapha Ben Jaafar à la présidence de l'Assemblée nationale constituante, Moncef Marzouki à la présidence de la République et Hamadi Jebali en tant que chef du gouvernement". Il revient à l’Assemblée Nationale Constituante de l’entériner. Ils ont également convenu de former un gouvernement dont la composition sera annoncée après la désignation du Premier ministre. 
 
Le gouvernement « aura pour priorités de traiter les dossiers urgents et de conduire des réformes politiques, économiques et sociales". "L'assemblée constituante s'attellera à la rédaction de la nouvelle constitution avant la tenue d'élections générales dans un délai ne devant pas dépasser un an, à partir de la date de son entrée en fonction".
 
Cet accord a été annoncé à la presse, tard dans la soirée lors d’une conférence de presse donnée par les représentants des trois partis au « comité de dialogue » qui a mené les négociations, en présence de Cheikh Rached Ghannouchi, les Drs Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafar et M. Hamadi Jebali. Dans l’après-midi, ces trois derniers se sont rendus à Carthage auprès du Président intérimaire, M. Foued Mebazaa, puis à la résidence du Premier ministre, M. Béji Caïd Essebsi, pour les en informer.
 
Initialement, la conférence de presse devait se tenir « à partir de 18h » au siège de l’Assemblée Nationale Constituante, au Bardo. Elle a dû être repoussée pour 21H au Mechtel, avant d’avoir lieu à 22h à l’hôtel Majestic. Les leaders des trois partis avaient pris place dans la salle, alors que les membres du « comité de dialogue » étaient à la tribune. Ouvrant la conférence de presse, Noureddine Behiri, porte-parole du groupe d’Ennahda, a invité les présents à réciter la Fatiha à la mémoire des martyrs, avant de donner lecture du texte de l’accord.
 
Le comité de dialogue était composé comme suit :
  • Pour le CPR : Abdelwaheb Maater, Mohamed Abbou, Samir Ben Amor et Slim Ben Hmidane
  • Pour Ettakatol : Khlil Ezzaouia, Elyes Fakhfaj=kh, Moldi Riahi et Khiar Turki
  • Pour Ennahda : Noureddine Behiri, Mohamed Ben Salem, Abdellatif El Mekki et Hassine Jaziri.
 
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4 Commentaires
Les Commentaires
AdelAzouz - 22-11-2011 09:17

ôu sont les femmes!!??? :(

Driss - 22-11-2011 11:44

En Tunisie:Un gouvernement de Bla Bla... Un gouvernement de Bla Bla...Plongera sans doute le pays dans l'endettement et l'inflation.... On tombe encore dans les généralités et le bla bla...un gouvernement fait seulement à partir des partis politiques, hommes râleurs et dépourvus d'initiatives, un gouvernement qui ne comporte pas de spécialistes ou des compétences techniques en la matière, ne peut pas être efficace et réussir à faire évoluer le pays...les pauvres gents disent qu'un ministre est poste symbolique, c'est dingue! à quoi il sert alors, à tremper le peuple? Hélas ...Regardez les ministres français ce sont des hauts spécialistes qui travaillent en créant qui ont leurs initiatives, contrôlent et réalisent...C'est vraiment dingue ce qu'on est entrain de faire en Tunisie et on ne fait que cumuler et stoker les bêtises...On s'emballe...Dommage!!! Pourtant dans notre pays et à l’étranger il y a bien des compétences tunisiennes auxquelles on ne songe jamais confier le porte feuille du ministère parce qu'ils sont apolitiques ou indépendantes ou disons le gênants , aussi osent elles s'approcher de la bagarre diplomatique par crainte de se casser la gueule... Un gouvernement loin d'avoir des modules spécialisée, est sans initiatives;fera sans doute recours à l’endettement solution banale facile et débutante mais qui plongera le pays dans l'inflation et la misère...Alors que des solutions locales faisables et de sauvegarde restent ensevelies faute d'avoir des éclaireurs... Je n'adore pas les critiques sentimentales aveuglées par un patriotisme de poule...

Jawhar - 23-11-2011 13:29

En fait à l'évidence, pour pouvoir occuper un poste céphalique de pouvoir, il faut un socle scientifique indispensable au pragmatisme décisionnel. Les personnes de formation littéraire contemporaine* seront la pour faire de la parlote et du vent. *(Bourguiba et BCEssebsi ont bénéficié d'un autre type de formation)

Mohamed Braham, Sahloul - Sousse - 23-11-2011 18:00

Enfin, une constitution, un président et un premier ministre, espérons qu'ils seront à la hauteur d'un pays chère qu'est la Tunisie et atteidre les attentes du peuple.

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