News - 07.09.2011

Qui sont les patrons des cinq nouvelles chaînes TV privées ?

Ils sont 4 professionnels de la télévision et un fournisseur de services internet à avoir remporté, parmi 33 candidats,  la recommandation pour l’obtention d’une licence de création d’une chaîne TV en Tunisie. Les 4 professionnels sont parmi ceux qui disposent déjà de sociétés de production, voire-même de studios et de chaînes à l’étranger et il s’agit de:

  1. Tahar Ben Hassine (El Hiwar Ettounsi)
  2. Mohamed Hannachi (Golden TV)
  3. Mohamed Moncef Lemkachar (Khamsa TV)
  4. Issam Kherigi (TWT).

Leur persévérance aura été payante. Quant au spécialiste des Tics, il n’est autre que Nasr Ali Chakroun (Ulysse TV), fondateur de 3 S et de Global Net, très engagé dans la convergence des médias et de la production de contenus à valeur ajoutée.

Pour formuler sa recommandation, l’INRIC, présidée par Kamel Laabidi, a procédé en deux étapes : d’abord un appel à candidature, notamment pour ceux qui y avait postulé sous l’ancien régime, sans obtenir gain de cause, puis, des auditions et un examen approfondis des demandes. L’ensemble a été inscrit dans une démarche générale devant tracer désormais le parcours à adopter en la matière. Des critères objectifs, ont été fixé, à l’instar de ceux en vigueur dans les pays démocratique, dont notamment le non-cumul de propriété de deux entreprises médiatiques ou d'une entreprise médiatique et d'une entreprise de communication, le non-cumul de fonctions de chef d'entreprise médiatique et de mandats politiques, la non participation de financements étrangers au capital de l'entreprise et la garantie de la pérennité du projet.

Tout en recommandant, car son statut n’est que consultatif, l’autorisation de ces cinq nouvelles chaines, l’Instance a également proposé la création d'une chaîne publique sportive (numérique terrestre) sous la tutelle de l'Etablissement de télévision tunisienne.

En parallèle, elle a recommandé de réduire les coûts de diffusion au profit des nouvelles chaînes de télévision et d'adopter des taxes symboliques pour les télévisions à vocation associative et à but non lucratif et de créer un fonds de promotion de la production télévisuelle privée et d'encourager les programmes à caractère culturel et social.