News - 31.07.2011

Qui a ouvert le congrès du parti de Mohamed Jegham? Kamel Morjane, mais...

Premier orateur invité à prendre la parole au nom des partis invitéè, lors de la cérémonie d’ouverture samedi, du congrès constitutif du Parti Al Watan co-fondé par M. Mohamed Jegham : M. Kamel Morjane, président d’Al Moubadra. La présentatrice s’y est d’ailleurs confondue à trois reprises, l’annonçant d’abord avant le chant de la chorale d’enfant, puis la projection d’un film de présentation. « La troisième est la bonne, s’amusera à dire d’emblée M. Morjane, avant d’embrayer rapidement : ma présence parmi vous souligne que rie ne nous sépare et que la Patrie nous rassemble. Nous ne nous sommes aucunement concertés avant de fonder chacun son parti, chacun a choisi sa voie qui convergent toutes au service de la Tunisie. Votre réussite au sein d’Al Watan est notre réussite à tous. »
 
Lui succédant, Dr Sahbi Basly, président d’Al Mustakbal sera plus explicite évoquant les qualités humaines de M. Jegham qu’il a avait côtoyé dans l’exercice de hautes fonctions antérieures.
 
Dans la salle, près de 1500 congressistes, selon les organisateurs, dont nombreux ont été amenés par bus de différentes régions de l’intérieur, étaient impatients de connaître le programme du parti, mais aussi d’élire le président, pour lui donner toute la légitimité nécessaire. Très peu de visages connus, moins d’une douzaine : Salah Bouderbala, parmi les militants pour l’indépendance et Amor Béjaoui, ainsi que quelques anciens cadres. Le reste est formé essentiellement de jeunes et de Tunisiens moyens.
 
La scénographie est modeste : juste un fond de scène avec le logo du parti et des drapeaux. Une chorale d’enfants, créée par le parti entonne des chants patriotiques appelant à l’union, à la réconciliation et à la relance du pays. Un clip vidéo, bien réussi, séduit l’assistance. A partir d’un montage astucieux de séquences télévisées, il restitue l’ampleur des besoins dans les régions défavorisées, souligne les attentes des Tunisiens et exprime à travers une courte interview de M. Jegham, les engagements du parti. Le mot de la fin, jouant sur l’émotion, a été laissé à Bourguiba dans une séquence où il dit en gros plan : « Sur l’avenir de la Tunisie après Bourguiba, je suis optimiste !» La salle est conquise.