News - 01.07.2011

La Tunisie, futur membre de l'OCDE ?

 La Tunisie membre de l'OCDE :  M. Angel Gurria, secrétaire général de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) n'écarte pas cette possibilité "qui sera transmise aux pays membres". M. Guerra a été reçu vendredi par M.Béji Caïd Essebsi avec qui il a passé en revue les volets de la coopération bilatérale, et notamment  les recommandations éventuelles que l'OCDE pourrait présenter, sur le court terme, à la Tunisie en matière de transparence financière, de mise en place d'une conjoncture favorable à la croissance des investissements, outre la mise à niveau de la législation du travail.

«L'OCDE se présente comme un partenaire de la Tunisie dans cette période de transition politique, économique et sociale », a affirmé le responsable, réitérant la disposition de son organisation de mettre à la disposition de la Tunisie l'expérience et les compétences de ses 100 pays membres.Et de rappeler que la Tunisie travaille depuis des années au sein de plusieurs comités et groupes de travail relevant de l'OCDE.

 L'Organisation de Coopération et de Développement Economique est un groupement de 30 pays membres qui sont : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Slovaque, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Turquie.

Cet organisme succéda en 1961 à l'OECE qui était l'Organisation Européenne de Coopération Economique, fondée en 1947 pour l'administration des financements Américains et Canadiens octroyés pour la réalisation du Plan Marshall dont l'objectif principal était la reconstruction du continent européen après la seconde guerre mondiale. Son siège se trouve à Paris, au Château de la Muette.

 Son but d'apporter leur aide aux gouvernements membres dans la mise en place d'une croissance économique tablée sur le long terme, d'apporter un soutien à l'amélioration du niveau de vie par le développement de l'emploi, de soutenir la stabilité financière, d'aider les autres pays dans le développement économique et de favoriser l'amélioration du taux de croissance du commerce mondial. Contrairement aux institutions financières internationales telles que la Banque Mondiale ou le Fond Monétaire International, l'OCDE n'octroie pas de financements monétaires.