News - 27.06.2011

Vide sécuritaire à Gabès : le ministère de l'intérieur procède à des arrestations et ouvre une enquête

Le ministère de l'Intérieur indique, dans un communiqué rendu public lundi, que la grève ouverte du syndicat régional des forces de sécurité intérieure de Gabès, observée depuis mercredi 22 juin 2011, a été à l'origine d'une situation de vide sécuritaire dans tout le gouvernorat.
 
Il évoque, dans ce contexte, les agissements, au cours de cette grève, de certaines parties appartenant aux corps de la sécurité exerçant à Gabès, qu'il qualifie "d'irresponsables", notamment en menaçant leurs collègues, en faisant obstacle au déroulement des rondes sécuritaire, en saisissant des équipements et en fermant des locaux sécuritaires.

Le ministère ajoute, dans ce sens, que cette situation exige l'application de la loi, l'arrestation de ces membres et l'ouverture d'une enquête judiciaire à propos de cette question, en raison de la menace claire que cette état de fait représente pour la sécurité, la vie et les biens des citoyens.

Dans son communiqué, le ministère condamne le dérapage des revendications syndicales de leur voie professionnelle légitime, vers d'autres revendications qui n'ont aucun lien avec l'institution sécuritaire. Il cite, dans ce sens, l'exigence formulée par le syndicat régional des forces de sécurité intérieure de Gabès du droit des agents "à approuver les conventions et les décisions de l'Etat sur le plan intérieur et extérieur et la décision de l'état de guerre ou de paix".

En parallèle, le ministère affirme son adhésion à toutes les revendications syndicales en relation avec la situation professionnelle, matérielle et sociale des forces de sécurité intérieure et son souci de continuer à accorder de l'intérêt à cette situation, en vue de l'améliorer.