News - 06.04.2011

Bourguiba: la première commémoration, sous la Révolution

Grande journée de souvenir et de retrouvailles, officielles et populaires, à Monastir, ce mercredi 6 avril, On avait tout fait pour occulter les années Bourguiba, cette période lumineuse de notre histoire, jusqu’au souvenir de l’homme qui a dirigé le combat libérateur. Peine perdue. Onze ans après sa disparition, le peuple n’est pas près d’oublier Bourguiba et ce qu’il lui doit. Une foule immense composée de Tunisiens de tous âges et de toutes conditions, venus des quatre coins du pays a envahi aujourd’hui l’esplanade de son  mausolée, pour lui rendre hommage, avec une émotion contenue mais bien réelle.

Une communion qui tranche avec la froideur des cérémonies organisées sous l’ancien régime. Le hasard avait voulu que la première sortie du gouvernement de la révolution ait été consacrée à cette commémoration. Un joli clin d’œil de l’histoire qu’on avait cherché à travestir pendant 23 ans en effaçant les souvenirs qui risquaient de porter ombrage au prince.

 

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14 Commentaires
Les Commentaires
CHOKRI BEN SALAH - 06-04-2011 22:03

Pour comprendre ce qui se passe il faut réécouter le discours de Bourguiba prononcé au palmarium après avoir annuler l'union avec la Libye. Dans ce dikscours, ou bourguiba reconnait qu'il ne connait rien dand l'engineering en évoquant la chadière de son palais. 14 ans près et comme nous le savons tous, on a eu deux agents libyens au palais de carthage. Et après le 14 JANVIER 2011, voila que tout ce monde nous renvoie en 1956. La chaudière de Bourguiba explosera encore comme en 1978, 1911 ...Hélas PxV= nRT

A.Tekaia - 07-04-2011 08:00

Un hommage posthume ,à saluter avec force,au père de la tunisie moderne ,hommage seulement différé une vingtaine d'années. Quoi qu'on dise l'oeuvre de bourguiba est immense,avant et juste après l'indépendance,c'est un cadeau du siècle comme la tunisie en a de temps à autre à un moment crucial de son histoire;actuellement une autre oeuvre à bâtir à un moment aussi important, de la création de la 2 république, on a besoin d'un leader ,mais l'époque des leaders est révolue , dans le monde entier d'ailleurs;il va falloir boucher ce gap par un travail collectif comme partout dans le monde,et pour le moment on ne voit pas cela se dégager ou se dessiner clairement,chez nous,dans une équipe politique quelconque, se basant sur des principes civils , se positionnant sur la modération , l'efficacité ,le respect et non sur des principes extrèmes religieux ou communisme qui veulent nous tirer très loin en arrière et effacer d'un trait tout ce qui a été difficilement acquis jusque là. Bref on a besoin d'une équipe innovante ,imaginative,moderne,(comme bourguiba l'a été à son époque),qui sache remettre le pays au travail,compter d'abord sur nos propres forces et atouts... dans ces nouvelles conditions de gouvernance:mondialisation ,internet..,.qui ont bouleversé (avec son meilleur et son pire) et vont bouleverser encore plus la donne.C'est peut être cela qui nous fera gagner le pari ,nous garantira un meilleur avenir et de rester dans la course dans ce monde devenu village.

Tunisienne - 07-04-2011 09:42

Pourquoi avoir privé Si Kamel Morjane de réciter la fatiha? pourquoi exclure ceux qui sont reconnaissants au Zaim même s'ils ont travaillé avec Ben Ali?

najet abdelkader - 07-04-2011 10:09

seul le temps terrasse le mensonge . Certes ,il a fallu attendre 11 ans pour lui rendre un véritable hommage, mais nous le lui avons quand meme rendu!!!

SOFIANE - 07-04-2011 10:52

Le retour vers Bourguiba est en fait symptomatique d'une sentiment de déroute et de chaos chez nombre de nos politiciens qui éprouvent le besoin de retour à des références claires partagées. Il faut simplement savoir que Bourguiba ne signifie pas grand chose pour les jeunes après des années d'acculturation benaliste. Pour ma part je pense que l'élite vit toujours en cercle fermé et tant que le peuple ne participe pas directement à l'édification de son avenir et à la rédaction de sa constitution on n'aura devant nous que des jours difficiles.

SAIDA DOUKI DEDIEU - 07-04-2011 11:47

Quel bonheur de voir le peuple, toutes catégories confondues, enfin avoir la possibilité de rendre hommage au Fondateur de la Tunisie moderne. Puissions-nous effacer ces misérables funérailles qui font honte à leurs auteurs. Mais Bourguiba leur faisait autant peur mort que vivant. Quelle bassesse. L'Histoire s'est chargée du correctif. Vive Bourguiba et Vive la Tunisie.

Marçais Etienne - 07-04-2011 12:47

C'est avec une immense joie que je vois mes amis Tunisiens rendre hommage librement au Grand Homme Habib Bourguiba Il était au lycée avec mon pére et mon grand-pére William Marçais fut son professeur Leur amitié resta indefectible jusqu'à la mort de mon grand-pére

Karima Ladjimi - 07-04-2011 14:00

bien nombreux étaient présent les tous jeunes qui n'ont jamais connu Bourguiba... nous lui avons rendu hommage. il en était grand temps...

Dr Abdelkrim Alileche - 07-04-2011 17:16

Merveilleux. Bourguiba est le le pere de la nation. On ne peut pas parler de la Tunisie sans faire lui. Il avait fait beaucoup pour la Tunisie. Cependant il n'avait pas tout reussi. Bourguiba ne pouvait pas imaginer la Tunisie sans lui. La revolution tunisenne a bien fait de lui rendre hommage.

JAZIRI Abdelhamid - 07-04-2011 18:26

BOURGUIBA n'a pas su construire la démocratie en TUNISIE malgré sa formation politique car il était assoiffé du pouvoir. S'il avait confiance en lui il aurait dû donner l'occasion à Feu SALAH BEN YOUSSEF et aux autres opposants de créer d'autres partis poltiques et comme ça la TUNISIE aurait gagné beaucoup de temps sur la voie démocratique. Seulement, il s"est accroché au pouvoir bec et ongles et n'a pas vu approcher sa vieillesse ni venir le danger de BEN ALI qu'il a bien promu malgré son faible niveau d'instruction. SENGOR du SENEGAL lui a montré le chemin de salut mais il était trop vaniteux. Dommage! Qu'il dort en paix en tant qu'homme mais ma mémoire ne le retient pas en tant que politicien mais plutôt en tant que tyran.

Sami - 07-04-2011 19:15

Hommage a Bourguiba qui a fait beaucoup de bien pour la Tunisie. Il s'est ivesti dans les domaines humains: scolarisation, sante, levee de l'ignorance chez les adultes, et emploi (Les usines de siderurgie, de ciment, de papier, d'engrais chimiques, et de sucre). Il a voulu faire suivre la Tunisie un modele qui l'avait impressionne: La France. C'est vrai que ce choix avaient aussi ses inconvenients, mais en gros, il y avait des exploits qu'on ne peu pas nier, surtout que le bilan du Policier Dechu, qui a pille la Tunise, est nul, ou plutot negatif, et que Bourguiba a quitte cette vie, sans aucu sou dans sa poche.

NEIROUZ - 07-04-2011 20:20

Si certains comme l'ex et sa famille mafieuse essayaient d'effacer l'histoire d'un Homme comme Bourguiba alors l'histoire leur montre que personne ne peut effacer l'existence des grands Hommes comme Bourguiba mais l'histoire leur montre également que le passage de ces certains n'a pas de place dans l'histoire des grands mais par contre il a une place dans l'histoire des gens médiocres qui ont volé et harcelé la Tunisie et cest ainsi qu'ile ne valent rien dans l'histoire..

Karima Ladjimi - 07-04-2011 23:18

bien nombreux étaient présent les tous jeunes qui n'ont jamais connu Bourguiba... nous lui avons rendu hommage. il en était grand temps...

Noury - 08-04-2011 09:07

On a tous quelque chose en nous de Bourguiba Je lis cet article, les images défilent et me voila plus de 55 ans en arrière : Un jour, ma grand-mère me tenait par la main devant notre maison située à l’époque à l’emplacement actuel de la Wilaya de Monastir. Tout à coup, elle me dit : tu vois cet homme, c’est Bourguiba, nous sommes nés le même jour, le 3 août 1903 ! J’ai aussitôt couru pour le voir et il m’a pris la main et j’ai fait quelques pas avec lui. Le destin a voulu que ces pas se prolongent car, comme beaucoup d’autres enfants de l’époque, j’ai du intégrer le « village des enfants de Bourguiba » sans lequel je n’aurais jamais eu cette éducation et la chance de suivre les études supérieures auxquelles j’ai eu droit. Ces pas se sont arrêtés lorsque, sans concertation ni information préalable, la tombe de mon père et celles de mes aïeuls ont été sorties de l’ancien marabout Sidi Bouzid (notre aïeul), qui a été démoli pour laisser place à la construction de l’actuel mausolée où repose ce Grand Homme qui, « un jour m’a pris la main, m’a donné l’éducation que mon père emporté jeune par la mort n’a pas pu me donner pour enfin lui prendre d’autorité sa place au cimetière ». Je suis partagé car on dit que le temps efface les blessures, mais on dit aussi qu’il y a des blessures que le temps n’efface pas. Je suis partagé d’autant plus que ceci a été sûrement l’initiative de ses courtisans qui n’avaient pour but que de servir leurs carrières en servant Bourguiba sans tenir compte des droits et des souffrances des autres. Ayant quitté la Tunisie en 1967, la blessure se cicatrise peu à peu avec le temps. Cette commémoration et d’autres à venir seront pour moi une thérapie et j’essaie de ne garder en moi que le côté positif de Bourguiba.

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