News - 19.02.2011

Bouchiha, Thabet et Khammassi démentent avoir reçu pour leurs partis un don de 50 000 D en espèces

 

Les secrétaires généraux de trois partis politiques PUP, PSL et PVP ont rejeté les accusations d'avoir reçu la somme de 50 mille dinars en espèces prélevés sur les restes des dons pour la campagne électorale présidentielle de 2009.

Ces accusations qui concernent quatre partis sans les identifier, ont été annoncées, au cours de la conférence de presse tenue, vendredi, par M. Abdelfattah Amor, président de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation.

Dans un communiqué commun rendu public, samedi, et signé par MM. Mohamed Bouchiha, Parti de l'unité populaire (PUP), Mondher Thabet, Parti social libéral (PSL), et Mongi Khammassi, Parti des verts pour le progrès (PVP), les trois secrétaires généraux voient dans ces accusations "un nouveau maillon de la guerre médiatique menée par des parties influentes sur la scène politique actuelle pour bannir leurs partis et créer des doutes autour d'eux auprès de l'opinion publique".

De son côté, l'Union démocratique unioniste (UDU) a publié un communiqué signé par M. Ahmed Inoubli, son secrétaire général, soulignant qu'il n'a reçu aucune somme d'argent du président déchu, ajoutant "qu'il ne l'avait pas rencontré depuis le 20 octobre 2008" et qu'il n'avait rencontré aucun de ses agents ou autre partie, de Tunisie ou de tout autre Etat étranger, ou de l'une des ambassades.

Il s'est, en outre, étonné de cette déclaration qui, a-t-il indiqué, "a crucifié la présomption d'innocence et a établi à sa place une présomption qui insinue que tout responsable de parti politique est impliqué dans un crime de corruption jusqu'à preuve de son innocence". Il a affirmé qu'il considère que l'objectif de cette déclaration est de troubler les partis politiques en Tunisie et de les présenter comme des milices du président déchu.

Le président de l'UDU a, en outre, demandé au président de la commission de dévoiler les noms des responsables des partis "si l'implication est prouvée et d'expliquer les contradictions entre ce qu'il a dévoilé, au cours de la conférence de presse, et ce qu'ont rapporté certains journaux sur l'implication d'autres partis n'appartenant pas à des partis politiques", dans cette affaire.