News - 06.01.2011

Tourisme sportif: la course entre la Tunisie et le Maroc

Une mince consolation pour le tourisme tunisien. Alors que les Parisiens du PSG ont pris leurs quartiers d'hiver à Casablanca où ils se sont rendus à l'invitation du roi, le club-phare de Franche-Comté dans l'est de la France, le club français (mal classé) de la Ligue 1, FC Sochaux-Montbelliard où opère le défenseur tunisien, Yacine Mikari a préféré la banlieue de Tunis. A en juger, les déclarations des responsables du club, Sochaux a tout lieu d'être satisfait du stage d'autant plus que le beau temps était au rendez-vous. "C'est important de jouer sans bonnet et sans gants", a commenté un joueur. Alors que le PSG a terminé son séjour au Maroc en apothéose en inaugurant le stade pimpant de Marrakech, capitale du sud, par une rencontre, mercredi, avec le Widad de Casablanca, les Sochaliens ont dû se contenter d'une opposition interne de 30 x 3 au stade de Radès après la défection de l'AS Marsa avant de rentrer ce soir en France.

Par clubs sportifs interposés, la Tunisie et le Maroc se livrent une très vive concurrence dans un nouveau créneau, mais éminemment porteur, qui n'en est qu'à ses tout débuts, le tourisme sportif. Notre pays à l'avantage d'avoir déjà des installations qui soutiennent la comparaison avec les centres similaires en Europe et d'avoir acquis un savoir-faire certain ce qui lui a permis de fidéliser un grand nombre de clubs, arabes surtout (Golfe, Algérie et Libye, toutes disciplines confondues). Il ne faut pas également oublier que ces clubs comptent au sein de leur staff un grand nombre de techniciens tunisiens dont les avis quant au choix des sites pour les stages de longue durée sont déterminants,  alors que le Maroc est un nouveau venu. Il a également un handicap de poids, celui d'être éloigné géographiquement des principaux marchés émetteurs.