News - 06.03.2024

Tahar Bekri - Une nouvelle de Ahmed Mammou : Mariam toujours enceinte

Tahar Bekri - Une nouvelle de Ahmed Mammou : Mariam toujours enceinte

-    Mon père pourquoi le maître se fâche-t-il quand je dessine le portrait de Mariam comme je veux ?
-    Et comment la veux-tu ?
-    Je la veux toujours enceinte !...

Mon père se tait un peu pendant qu’il secoue le reste de tabac de sa pipe, cela signifie qu’il pense à la réponse qui convient. Après que je suis désespéré de sa réponse, je l’entends dire :

-    Et pourquoi veux-tu qu’elle soit toujours enceinte?
-    Parce qu’elle était toujours ainsi.

Mon père soulève sa tête plusieurs fois, puis cache son visage derrière le journal, ce qui veut dire qu’il a besoin de fuir sa réalité.

-    Père, pourquoi toutes les télévisions du monde montrent-elles l’image de Mariam le ventre ouvert ?
-    Parce que Mariam a porté une bombe sur son ventre jusqu’à ce qu’elle explose.

Mon père fait bouger sa chaise aux deux grandes roues vers le coin où est accroché le reste du vêtement qu’il portait quand il perdit ses jambes, il reste là des heures fixant le mur.

Mariam jouait avec nous dans la ruelle, nous l’appelions par son nom après en avoir abrégé quelques lettres. Elle aimait passer ses doigts fins sur nos visages après nous avoir couverts dans les plis de sa large robe. Puis, nos doigts s’étendent pour chercher les bonbons dans ses poches multiples et grandes. Sa voix se poursuit nous racontant l’histoire du grand olivier qui procréait des enfants, ceux-là, errent sur la terre pendant que l’olivier devient plus grand.

Quand Mariam devient une petite fille comme nous, elle se défait de sa voix chaleureuse, secoue ses cheveux, puis rassemble les vieilles chaussettes et en fait une balle qu’elle met sous sa robe, sur son ventre, puis elle marche les jambes écartées, en disant :

-    C’est ainsi que Mariam l’enceinte est.

Mariam s’active après nous, pendant que nous nous enfuyons des plis de sa robe, avant que ses doigts ne s’étendent pour nous retenir violemment par les cheveux. Chacun de nous craint d’être attrapé par Mariam et ses douloureux pincements …

« Mariam tu es folle
   Tu es toujours enceinte
   Dans ton ventre un kilo de poubelle
   Quand est-ce tu le dégonfles ? »

Mariam marche longtemps comme une oie, entre nos rires et son essoufflement après nous, nous nous cachons dans les plis arrière de sa robe sans qu’elle se rende compte. Quand elle tourne longtemps autour d’elle-même, ses souffles se bousculent, secoue sa robe, les rires tombent
    « Mariam tu es folle
       Tu ventre est comme un tambour
       Dedans une boule qui fermente
       Quand le pétris-tu ?»

-    Père, pourquoi Mariam ne s’est-elle pas enfuie avant que la bombe n’explose ?
-    Parce qu’elle boite, elle ne peut pas courir comme les autres…

Je voulais demander à mon père pourquoi certains naissent des prophètes et d’autres, avec des pieds paralysés. Il fronçait les sourcils toujours quand mes questions le surprenaient, quant à cette fois-ci il se mit totalement en mauvaise humeur. Il ne me restait qu’à dessiner Mariam quand sautait à cloche-pied sur la place, ramassant les vieilles chaussettes pour les mettre dans la grande poche intérieure de sa robe, du côté du ventre. Nous lui volions les vieilles chaussettes pour en faire un ballon, mais la poche de Mariam était toujours gonflée au dessus de son ventre arrondi. Elle faisait l’oie de longs moments, poursuivant notre ballon jusqu’à le prendre. A ce moment-là, elle nous égarait dans les plis de sa robe, et l’histoire de l’olivier et ses enfants prenait une autre étape.

Quand on demandait à Mariam pourquoi elle arrondissait les vieux morceaux de tissu sous sa robe, elle disait qu’elle les rassemblait pour fabriquer des obus contre les avions géants. Elle poursuivait ses propos sur les enfants de l’olivier errants sur la terre. Quand nous lui demandions pourquoi elle ne portait que cette robe-là aux multiples plis, qui pouvaient contenir tout un village, elle disait qu’elle l’a préparée afin de réunir en dessous les enfants du grand olivier quand ils reviendront un jour. Quand on lui demandait pourquoi était-elle toujours enceinte, avec, dans son ventre arrondi, de vieilles chaussettes, elle disait qu’elle allait mettre au monde une bombe !

Mariam l’enceinte est une bombe

Nous regardons là, tout le temps le plafond, nous tendons l’oreille pour suivre les bruits des canons. Chacun de nous craint le mouvement car il peut remuer, à un certain endroit de son corps, des douleurs qu’il maîtrise de diverses manières. Chacun de nous ressent les pansements couvrir son corps dont il ne reste que les yeux qui bougent dans leurs cavités. Quand la silhouette de Mariam se reflète sur les murs, tous les regards se dirigent vers elle. Mariam, comme nous l’avons connue, depuis que nous avons ouvert les yeux, à cet endroit, est tout en blancheur, avec un sourire qui ne quittait pas ses lèvres, qui s’étendait jusqu’à envahir tous ses traits et jaillissait en bougeant avec le mouvement de son corps.

Mariam se déplaçait parmi nous, avec agilité, malgré son ventre gonflé….Quand elle arrivait, soufflait avec elle, l’odeur des champs qui, longtemps, furent nos conquêtes. L’humidité se réduisait par-dessus les murs quand Mariam commençait à changer les pansements, courbée sur le malade, les regards des autres patients retenus par sa partie inférieure. Des soupirs et des désirs successifs échappaient, mais Mariam paraissait comme si elle était hors du temps et distribuait ses sourires à tous. Elle ne ressentait pas que nos regards déchiraient presque ses vêtements. Quand un patient refusait de la laisser voir sa partie inférieure, nous entendions la voix de Mariam le sermonner avec tendresse :

-    Ne soyez pas stupide ! Vous n’êtes pas là pour vous comporter comme un enfant. Il faut que vous guérissiez rapidement et vous retrouviez votre place sur le front. C’est pourquoi il me faut changer vos pansements. Est-ce honteux qu’une femme vous voie, nu ? Pourquoi n’aviez-vous pas honte de votre mère quand vous étiez petit ?        

Nous clignions de l’œil derrière elle, nous chuchotions que nous la voulions tous comme notre mère, elle souriait et disait, je suis la mère de tous, à condition que chacun attende son tour puis elle tendait ses doigts fins que nous aurions aimé caresser nos corps. C’est pourquoi, chacun de nous serrait ses mâchoires quand le pansement était collé à la blessure et retenait la douleur dans sa poitrine. Pendant tout le temps que Mariam est parmi nous, sa voix résonnait en parlant de ce qui se passait à l’extérieur du lieu où nous nous trouvions. Peut-être lui arriverait-il de s’asseoir au bord du lit de l’un de nous et lui tenir sa cigarette, pendant qu’il en tire quelques bouffées successives. Avec lui, nous dégustions tous, l’odeur de Mariam. L’un de nous appellerait Mariam à voix basse, avec pudeur, elle prenait le pot de chambre qu’elle mettait sous la couverture et poursuivait sa discussion avec nous tous.  

Quand Mariam s’en va, le soleil pâlit d’un seul coup. Les yeux bougent dans leurs cavités, l’humidité se faufile peu à peu sur les murs et remonte avec eux pour pénétrer au fond de nous. Peut-être vaincrions-nous cela en parlant de Mariam, l’un de nous dit qu’elle fut un jour une sœur et qu’elle voulut changer son habit blanc par celui de l’infirmière, qui n’est pas moins blanc, un autre commente avec perfidie : « C’est ce qui explique le secret de son ventre gonflé de cette manière qui attire le regard… » Un autre intervient pour affirmer que Mariam était dès le début avec un ventre gonflé comme il l’est aujourd’hui.

Quand ils arrivèrent avec leurs mitraillettes et leurs bottes militaires, nous ne nous imaginions pas que l’homme avait besoin de tant de dureté pour prouver son humanité. Mariam était présente parmi nous avec des traits qu’elle voulait moins terrifiés que ceux des autres infirmières. Mariam dit qu’ils ont envahi l’endroit, son visage devenait plus sombre, tout en jetant un coup d’œil sur la cour. Nous n’avions pas besoin des paroles de Mariam pour comprendre qu’ils envahissaient les autres chambres, les bruits de fracas et de casse étaient suffisants pour expliquer ce qui se passait, les voix des autres infirmières et leurs cris étaient suffisants pour comprendre qu’ils ne sont pas venus pour une visite de courtoisie. Mariam resta à l’entrée, fixant nos visages, essayant de sourire et de nous convaincre qu’ils ne sont pas là pour des malades qui sont dans notre cas, c’est pourquoi nous n’avions rien à craindre. Certains avancèrent à l’intérieur dans un grand vacarme et d’ordres successifs. De quelque manière, chacun de nous parvint à comprendre que ces ordres nous demandaient de nous mettre tous debout, Mariam était près de l’entrée et s’employait à leur faire comprendre que nous étions « de la catégorie des opérations chirurgicales », incapables de bouger et qu’il était préférable que l’on restât à notre place, mais les mitraillettes dirigées dans toutes les directions parvinrent à faire taire la voix de Mariam et répéter les ordres forts et décidés en notre direction. L’une des mitraillettes était dirigée vers la poitrine de Mariam, à quelques doigts de son menton. Mariam tentait de parler, les mitraillettes se dirigèrent vers sa poitrine, son ventre, sa tête et sa voix. Ils se mirent à la repousser en arrière jusqu’à la coller contre le mur. Certains parmi nous parvinrent à se mettre presque debout. Les mitraillettes se mirent à pousser ceux qui ne pouvaient pas bouger, la voix de Miriam tentait de nous parvenir par-dessus les mitraillettes, pour combattre l’humidité qui s’est imprégnée dans nos os. Les ordres se répétèrent que nous devions avancer et nous mettre en rangs, entre les lits.

Les bottes militaires avancèrent pour pousser les corps qui ne pouvaient pas bouger. Du niveau des bottes qui nous donnaient des coups alors qu’on rampait par terre, nous poursuivions les mitraillettes qui déchiraient les vêtements blancs de Mariam. De là, collés au parterre et à travers les bottes qui nous cognaient, nous vîmes Mariam debout, au milieu de la cour, nue, élevée, regardant l’horizon par-dessus les mitraillettes… Mariam portait autour de son ventre une ceinture d’explosifs…

Quand j’ai ouvert les yeux, la rougeur des explosions se poursuivait de la ceinture de Mariam. La bombe au milieu de son ventre explosait, explosait et Mariam debout, élevée, envoyant ses regards par-dessus les mitraillettes regardant les oliviers qui s’étendaient le long de la barrière.

Mariam enceinte d’un peuple

Elle passe entre les barrières, distribue les pains, de son couffin en feuilles de palme, à chacun, sa part, puis elle revient pour passer, de nouveau, avec un pot d’huile d’olive, le poussant vers nos lèvres aux gerçures, disant : « Vous êtes tous mes enfants…L’olivier ne distingue pas ses olives. Vous êtes les oliviers qui vont fleurir ! ». Après avoir vérifié tout le monde, elle serre son couvre-chef autour de son visage et salue tout le monde. Le bas de sa robe essuie longtemps la route derrière elle. A ce moment-là, je t’ai perdu, père, alors que tu étais là, sur cette chaise aux deux grandes roues, tu regardais ton vêtement accroché au mur, il avait perdu définitivement ses jambes. A ce moment-là, je t’ai perdu, mon frère, alors que tu dessinais le visage de Mariam avec beaucoup d’étonnement sur ses traits, comme lorsqu’ils ont été montrés sur toutes les chaînes de télévision du monde. A ce moment-là, je t’ai perdue, mère, alors que je ne connais de toi que le nom et l’odeur des vêtements que tu as laissés dans le coffre en bois, et que mon père sortait quand il voulait échapper à son temps?

Quand l’odeur de leurs grenades lacrymogènes se répand et la fumée s’épaissit, Mariam est debout parmi nous, derrière les barrières, elle passe son mouchoir mouillé sur les yeux larmoyants, puis elle soulève le bord de sa robe large, avance, en disant : «  Ce n’est qu’une brume, n’ayez pas peur ! Elle disparaitra quand le soleil apparait ! ». Elle passe ensuite, essuyant la fumée et l’odeur des grenades des bords de son vêtement. A ce moment-là, je me souviens, père, de sa fille Miriam, dont tu nous as parlée longuement, alors qu’elle était debout avec une ceinture explosive. Je me dis à moi-même ; pourquoi son nom était-il Miriam ? Et sa fille, Miriam ? Et son autre fille, Miriam ? Et toutes les femmes de notre quartier, Miriam ?      

Quand elle dénoue son couvre-chef pour contenir la blessure de l’un des camarades, je fixe les cheveux blancs qui étaient cachés en dessous, je me souviens des petits ronds de fromage qu’elle présentait sur son plateau coloré quand elle était debout près de la porte de la mosquée, tout en blanc, couverte de sa tunique dentelée, qui ne quitte plus maintenant, ses épaules. Nous achetions, alors que nous étions sur le chemin vers l’école, avec nos maigres pièces de monnaie, des ronds de fromage blanc. Quant à ses histoires du grand olivier, qui faisait de l’ombre sur la cour de la mosquée, elle nous les racontait gratuitement.

Aujourd’hui, quand Mariam passe parmi nous et qu’elle souhaite parler de l’olivier, elle dit : « Profondes sont ses racines, enracinées dans la terre. L’olivier peut s’écrouler mais ses racines qui restent, c’est pourquoi il faut que l’olivier fleurisse de nouveau dans la cour de la mosquée ! ». Il était possible, père, que cette Mariam-là, disparaisse comme les autres, qui ont disparu et que nous l’oublions comme l’homme oublierait le goût du fromage dans ce temps troublé, si toutes les télévisions du monde n’avaient montré l’image de sa fille Miriam regardant avec beaucoup d’étonnement, plus loin que son ventre ouvert. Depuis ce jour-là, Miriam a laissé son plateau de fromage coloré, a tenu un couffin en feuilles de palme et s’est mise à fréquenter les boutiques des ferblantiers, cherchant les tubes de plomb troués.

Il était possible, frère, que j’oublie le nom de Mariam, la boiteuse et toutes les images que tu lui dessinais, si elle n’était pas revenue, ce soir-là, avec une statue de plomb, pour nous dire, à tous, que la mère de Miriam la fabriquait en nombre, variée, avec des tailles différentes, afin de les distribuer aux enfants du quartier, en disant : « Voici Miriam qui revient vers vous plomb, car elle sait que vous avez besoin de jouer ! ». Les statues de plomb de Miriam se multiplièrent dans notre maison et furent alignées près de la cheminée, tu restais, père, à les regarder, parfois, de longues heures, comme si tu voulais voir à travers elles les choses que nous ne voyons pas. Tu disais, frère, que ton cours, qui parlait du soldat de plomb, est juste le bavardage d’un écrivain qui n’a jamais vu de sa vie, une statue à Miriam.

J’ai découvert après cela que les statues de Miriam meublaient toutes les maisons du quartier, alignées sur le bord de la cheminée dans chaque maison. Nous sommes devenus en train d’effacer les pages de nos livres scolaires pour y écrire des textes sur les statues de Miriam.

Il était possible que Miriam restât la mère de Miriam, une simple femme dans notre quartier, qui perdit sa fille dans ce raid dont toutes les télévisions filmèrent les décombres, si elle n’était debout un jour de vendredi, près de la mosquée avec son couffin en feuilles de palme, lourd, en attendant les fidèles. Quand la voix de l’imam commença le prêche, la mère de Miriam passa après les rangs afin de déposer dans chaque soulier, une statue de plomb, dans la forme d’un olivier. Ce jour-là, j’ai su ce que signifiait cette odeur qui émanait du coffre qui contenait les habits de ma mère, j’ai su que les cours, qui parlaient du soldat de plomb, ont été écrits pour des enfants qui ne sont pas de notre quartier, j’ai su, père, que j’ai perdu le goût du fromage, à tout jamais. Ce jour-là Miriam était au devant des fidèles après la fin de la prière soulevant sa tunique blanche en indiquant l’horizon. Dans les plis de l’habit large de la mère de Miriam se ruèrent tous les prieurs, ce fut le début de la recherche des racines de l’olivier dans tous les coins de la ville.

Ce jour-là, la mère de Miriam leur parla de cet olivier qui fait de l’ombre dans la cour de la mosquée et de l’olivier, qui fleurit à partir des racines, de Miriam, aux  traits changeants, en mesure d’induire en erreur tout un peuple. Son propos pouvait s’étendre une éternité, si les bottes militaires et les balles des mitraillettes ne l’avaient coupé. Je pouvais revenir à la maison, comme j’en avais l’habitude auparavant, si je n’avais découvert que ma mère était un olivier, qui laissa ses racines, à un certain endroit de cette ville. C’est pourquoi il avait besoin de beaucoup d’air pur pour fleurir…

Aujourd’hui, alors que les barrières s’étendent dans tous les quartiers, je trouve que le temps qui nous sépare, s’étend de la même manière, j’aurais voulu te voir, debout, père, pour que tu voies Miriam, la mère de Miriam, qui passe derrière les barrières avec son couffin en feuilles de palme, rempli de grains de plomb noirs et brillants qu’elle distribue à tous, en disant : « Ce sont les olives qui vous lient aux racines ! ». Chaque fois que la mère de Miriam parlait, je ressentais de la nostalgie, de toi, mère, j’aurais aimé traverser la rue pour ouvrir le coffre en bois et sentir l’odeur de tes vêtements qui me lient à toi. Chaque fois que les barrières s’étendent, s’amoncellent derrière les grains de plomb brillants que Miriam distribue à tous. Comme j’ai besoin de te voir, debout, père, pour que tu sois sûr que derrière chaque barrière, il y a un couffin et la mère de Miriam qui distribue les plombs-olives. Et même, quand la mère de Miriam est tombée, traversée par le plomb des mitraillettes, une autre main a tiré son couffin et une autre, désigna sa tunique blanche. Les mains se mirent à distribuer les olives de plomb.

Même quand les télévisions du monde ont montré, père, l’image de la mère de Miriam, sa tunique blanche est restée longtemps sur les écrans, plus haute que les barrières et dans les plis du vêtement large de la mère de Miriam l’olivier fleurissait sur les écrans aussi.

Tunis, le 4 février 1988

Extrait de Zaman al-mawaçem al-yawmiyya, (Le temps des saisons quotidiennes) Qiças, 2001

Nouvelle traduite de l’arabe par

Tahar Bekri

Ahmed Mammou :
Nouvelliste, essayiste et géologue, né en 1949, à Tamazret, dans le sud tunisien. Directeur responsable de la revue Qiças (Nouvelles). A publié en arabe, des recueils de nouvelles : Jeu des cubes en verre, 1974 ; Le temps des saisons quotidiennes, 2001, A occupé de hautes fonctions administratives au Ministère de l’agriculture.


 

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