News - 11.01.2021

Elyès Jouini: Œuvrer au rétablissement de l’espoir

Elyès Jouini: Œuvrer au rétablissement de l’espoir

Par Elyès Jouini - Universitaire, ancien ministre

10 ans c’est long à l’échelle des individus mais très court à l’échelle des nations

Que de chemin parcouru en 10 ans ! Dix ans après sa révolution du 14 janvier 2011, la Tunisie a connu une Constituante, une nouvelle constitution, des élections législatives, municipales et présidentielles, libres et transparentes. Elle a vu se multiplier les candidats et les partis, se libérer la parole politique et se mettre en place un régime d’un type nouveau, essentiellement parlementaire. Mais plus encore que tout cela, les résultats des scrutins et les hasards du destin ont permis de tester la robustesse de ces nouvelles institutions : blocage de la Constituante et mise en place d’un Dialogue national salué par un Nobel de la paix, retrait de confiance à un gouvernement, décès d’un Président de la République en exercice, rejet d’un gouvernement par l’Assemblée, naufrage politique d’un Chef de gouvernement empêtré dans des conflits d’intérêts réels ou supposés, etc. Tout cela sur fond de crise économique, sociale… et sanitaire.

Malgré tous ces heurts et bien des malheurs, la seconde République tunisienne, fille de la Révolution, est toujours là, debout. Malgré les hauts, les bas, la cacophonie, les postures, les algarades et parfois même les pugilats, le paysage politique se décante avec des groupes politiques dont le positionnement sur l’échiquier politique commence à se stabiliser.

Que de chemin parcouru depuis les premiers jours après le 14 janvier où tout avocat se transformait en expert constitutionnel, où tout manifestant était porteur de la volonté du peuple et tout citoyen était la Révolution à lui tout seul ! Élection après élection, la pratique démocratique s’ancre, permet l’alternance et s’achemine vers l’irréversibilité.

Irréversibilité ? Comme aimait à le dire le défunt Président Caïd Essebsi : «Il n’y a pas de printemps arabes, il n’y a qu’un début de printemps tunisien.» Dix ans après que l’occupation de la Place de la Kasbah a enfanté celle de Mayden Tahrir en Égypte, et entraîné avec elle des soulèvements au Bahreïn, en Jordanie, en Libye, au Maroc, en Syrie ou au Yémen, où en sommes-nous aujourd’hui ? Le défunt Président Caïd Essebsi avait triplement raison. Dans tous ces pays, à l’exception de la Tunisie, les protestations ont conduit —au mieux— à des réformettes et – au pire – à un retour de bâton et/ou à la guerre civile. De tous ces pays et de tout le monde arabe, la Tunisie est la seule à donner aujourd’hui encore l’image d’une transition démocratique. Mais malgré le chemin parcouru, la Tunisie n’en est qu’au tout début d’un chemin qui s’annonce encore long et semé d’embûches.

D’abord parce que dix ans, c’est long à l’échelle des individus mais très court à l’échelle des nations. Dix ans, c’est le temps qu’il a fallu à la révolution française pour enfanter le coup d’Etat de Bonaparte et il a fallu 12 ans à la révolution russe de 1905 pour enfanter la révolution – ou plutôt coup d’Etat – bolchévique de 1917.

Dix ans, cela n’a manifestement pas été suffisant pour mettre en place tous les contre-pouvoirs qui sont l’essence même de la démocratie; contre-pouvoirs dont le rôle est notamment d’éviter les dérapages que je viens de mentionner. L’illustration la plus frappante en est l’incapacité des deux mandatures législatives, l’une écoulée, l’autre en cours, à mettre en place la Cour constitutionnelle. Ce ne sont pas les urnes qui font la démocratie ! Car sans contre-pouvoirs, la démocratie n’est qu’accaparement du pouvoir politique et de la rente économique par les urnes. Ce n’est pas non plus la possibilité d’une alternance, car sans contre-pouvoirs, cette dernière ne fait qu’inciter à tirer au maximum profit d’un pouvoir temporaire avant de passer la main. C’est la conjonction des urnes, de la possibilité d’une alternance et de contre-pouvoirs ! Sans ces contre-pouvoirs, notre démocratie demeure une démocratie inachevée, instable et fragile.

Une crise de cohésion nationale majeure

Cette fragilité est plus que jamais d’actualité alors quela Tunisie traverse aujourd’hui une crise économique, politique, sociale et sanitaire sans précédent. Une crise qui est de plus en plus une crise de cohésion nationale dans ses deux volets distincts mais liés : cohésion sociale et cohésion territoriale.

Ces tensions résultent de la non-prise en compte de la principale revendication de la révolution, la revendication de dignité. La dignité, c’est l’égalité en droits et en opportunités, c’est notamment la liberté d’entreprendre, l’équité face au marché du travail et l’accès à une protection sociale. La dignité de tous, c’est la fin des privilèges de quelques-uns. Or, depuis 2011, la coalition dominante a changé, de nouveaux acteurs ont émergé, de nouvelles richesses ont vu le jour mais les règles du jeu sont restées inchangées sur le plan économique et social. Et les nouveaux entrants se sont, pour la plupart, contentés de réclamer leur place dans un système qui demeure essentiellement corporatiste. Un système dans lequel l’État, pour consolider sa capacité à juguler tout débordement, s’appuie sur une coalition, dont les membres jouissent de privilèges, d’un accès facilité aux emplois, aux agréments, aux financements, en échange de leur soutien à l’État.

Ce qui est nouveau, c’est la place de plus en plus importante – prise dans cette coalition dominante – par l’économie parallèle. Cette économie parallèle dont les barons participent de plus en plus à la coalition soutenant l’État mais dont l’activité sape les fondements mêmes de cet État.

Ainsi, depuis 2011, l’économie parallèle a pris une place démesurée, l’État s’est affaibli, l’absence de contrôle du financement politique a renforcé le clientélisme et donc les rentes, la dette a explosé et le service de la dette contraint de plus en plus les autres dépenses à tel point qu’elle en devient insoutenable.

Et malheureusement, le discours porté récemment par le Chef du gouvernement, appelant les investisseurs étrangers à soutenir la démocratie tunisienne, est désormais totalement inaudible. Ce même discours que j’avais modestement contribué à porter en janvier 2011 en suscitant l’Appel des 200  puis en organisant le soutien international d’économistes mondiaux de tout premier plan, à la veille du G8 de Deauville, est désormais disqualifié. Ainsi, en 10 ans, nous avons quasiment réduit à néant l’onde de sympathie et l’élan que la Révolution tunisienne avait suscités sur la planète tout entière. Et je suis témoin que cette sympathie et cet élan n’étaient pas que de façade et auraient pu être mis à profit si les loups n’avaient pas hurlé que le gouvernement Essebsi n’avait aucune légitimité pour initier quelque partenariat que ce soit ou si ses successeurs immédiats avaient eu la volonté et la capacité de s’atteler à la tâche.

Depuis, la classe politique dans son ensemble trop occupée à se positionner, à conforter son assise, à occuper le terrain électoral, a été dans l’incapacité d’apporter la moindre réponse aux attentes de la population. Aucune réforme digne de ce nom n’a vu le jour au cours de ces 10 années et la justice sociale demeure un mot creux.

Bien au contraire, le délitement de l’offre de services publics est venu creuser plus encore les inégalités et la crise sanitaire en a été l’un des révélateurs. Après la revendication d’égalité, ce sont des séparatismes qui s’expriment aujourd’hui sous toutes les formes. Puisque l’on ne croit plus en un hôpital public digne de ce nom pour tous les citoyens, alors on en réclame un pour sa corporation, parce que l’on ne croit plus en le rôle redistributif de l’État, on tente de prélever directement sa part sur les ressources à portée de main, etc.

Aurait-il pu en être autrement ?

Il est impossible de réécrire l’histoire. Pour avoir observé de très près les premiers mois de la révolution et tenté d’agir au mieux dans ce contexte insurrectionnel, je pense que la première bifurcation  s’est produite au moment où une interview de Yadh Ben Achour a mis le feu aux poudres et définitivement disqualifié le scénario d’une réécriture limitée de la Constitution, ouvrant la porte au scénario de l’élection d’une Constituante. Une Constituante a l’avantage de refléter la Nation dans sa diversité. Et l’émergence de très nombreux partis est l’expression saine de la volonté d’agir et de s’engager pour son pays, de la part de citoyens qui ont été bâillonnés pendant des décennies. Cependant, comme attendu, cette élection a donné lieu à un très grand nombre de candidats. Et l’absence de partis au réseau structuré et au discours à la fois affirmé à l’échelle nationale et à la fois ancré dans la durée a conduit à une campagne au cours de laquelle les citoyens étaient dans l’impossibilité d’évaluer la pertinence des propos et leur crédibilité. Le désert politique a alors laissé la place à une montée des populismes et des extrêmes.

D’autre part, le système électoral choisi (trop grand nombre de circonscriptions, absence de seuil, plus fort reste, etc.) a produit, comme attendu, une Assemblée morcelée. Lorsque l’on demande à un groupe de définir de nouvelles règles du jeu, il est naturel qu’il tente de maintenir les règles qui l’ont amené à se maintenir. L’issue logique des débats a été alors un régime parlementaire et un mode électoral favorisant à son tour cet éparpillement. C’est-à- dire «un système politique dans lequel les majorités de gouvernement sont très instables, les coalitions mouvantes, le poids des extrêmes renforcé même si elles sont minoritaires car elles ont la possibilité de menacer la coalition majoritaire de leur défection, faisant alors rentrer le pays dans une période de turbulences et d’instabilité pour plusieurs années, voire des décennies». C’est ce que j’écrivais alors  et c’est ce que nous vivons aujourd’hui. La naïveté “révolutionnaire” de certains, opposée à toute forme d’endiguement de l’expression plurielle (y compris la limitation formelle de la durée ou des pouvoirs de la Constituante), a rejoint le machiavélisme des uns et l’opportunisme des autres.

Ces choix ont été scellés au moment du passage de témoin de Si Mohamed Ghannouchi à feu Béji Caïd Essebsi et ont été l’un des ferments de ma décision de quitter le gouvernement.

La seconde bifurcation a eu lieu à l’issue des élections de 2011. Malgré l’appellation “Troïka”, la réalité du pouvoir était détenue par un seul parti. La légitimité des urnes, son statut d’ex-victime, les valeurs dont il se réclamait et le terreau populaire dans lequel il a puisé ses forces, lui donnaient toutes les cartes pour répondre aux attentes de la population, pour œuvrer au rétablissement de la dignité de tous et mettre en œuvre un programme économique empreint de justice sociale. Au lieu de cela, le choix – délibéré ou pas – a été celui de la revanche, c’est-à-dire celui du retour aux pratiques et méthodes anciennes, confondant Parti et État, plaçant partout ses affidés et récupérant à sa cause les anciens réseaux, y compris ceux de l’économie parallèle, désespérant ainsi tous ceux qui attendaient un mieux-être de cette Révolution. Le rôle de faire-valoir et d’alibi joué par les deux autres partenaires de cette “Troïka” a non seulement rendu cela possible mais a de plus permis au chef de file de ne pas avoir à assumer le poids de leur incapacité collective à porter le projet révolutionnaire.

La troisième bifurcation a eu lieu au moment du choix du “consensus”  – au lendemain des élections de 2014 – sur la base de cet argument abracadabrantesque : «Si un parti est arrivé premier et l’autre deuxième, c’est que le peuple souhaite qu’ils gouvernent ensembl» ! Un consensus qui a réuni tous les acteurs autour de l’absence de décision et pour lequel chacun était un passager clandestin : personne pour le porter, personne pour le défendre. Or ni la réforme de la protection sociale, ni la réforme fiscale, ni l’intégration dans le secteur formel de ce qui peut l’être parmi les activités informelles, et bien d’autres réformes encore, ne peuvent se faire dans le consensus. Il existait d’autres solutions dont celle de construire une plateforme de gouvernement avec une partie de la gauche.  Nous étions nombreux à y croire et à appeler un tel rapprochement de nos vœux. Peut-être que cela aurait permis de commencer à répondre aux attentes des citoyens. Par-delà les discours extrémistes, je pense qu’une bonne partie de la gauche y était prête et je suis certain que les gagnants du jour ne souhaitaient absolument pas explorer cette piste. La naïveté était de mon côté, les jeux étaient déjà faits. La suite nous la connaissons : en 10 ans, la cohésion nationale a été réduite à presque rien.

Entre ces bifurcations qui ont contribué à la destruction de la cohésion nationale, il en est une qui a œuvré en sens inverse même si elle est née de circonstances douloureuses : après les horribles assassinats politiques de feu Chokri Belaïd et feu Mohamed Brahmi, les manifestations du Bardo ont conduit à la mise en place du Dialogue national sous l’égide du Quartet qui a permis de sortir le pays de la nuit dans laquelle il risquait de s’enfoncer. L’action du Quartet a probablement été la dernière action en faveur de la cohésion nationale.

Et maintenant?

Reconstruire la cohésion sociale passe par un choc radical dans les règles de partage et de redistribution de la richesse nationale.

Le véritable enjeu est de réussir une réforme en profondeur des règles de cette redistribution en mettant à plat fiscalité, compensation, couverture sociale et formation. Les deux premiers réduisent les inégalités de revenus alors que les deux derniers viennent réduire les risques et les disparités en termes de capital humain. Et tels les quatre mousquetaires, ils sont indissociables et œuvrent conjointement à une plus grande justice sociale.

Nous sommes, en effet, aujourd’hui face à une fiscalité qui, au lieu de réduire les inégalités,  introduit des distorsions inefficaces, qui cible de manière totalement injuste certaines catégories (tels les salariés) sans prendre en compte les capacités contributives réelles d’autres catégories (tels les forfaitaires et les hauts patrimoines, sans parler de l’économie parallèle). La Caisse de compensation est aujourd’hui injuste et inefficace : les 20% les plus pauvres ne reçoivent que 16% des subventions. Un système qui distribuerait une somme forfaitaire à tous les citoyens– la même pour tous– serait bien plus équitable. La protection sociale est à la fois défaillante et en faillite. Quant à la formation, elle est le résultat des errements de la politique d’éducation. Depuis les années 80, il était évident que la stratégie consistant à faire entrer à l’université le plus grand nombre n’était pas cohérente avec un modèle axé sur le développement des industries à forte intensité de main-d’œuvre et à faible valeur ajoutée. Malgré cela, on a continué à augmenter les capacités d’accueil des universités non en fonction des besoins mais en privilégiant les formations les moins coûteuses. La formation professionnelle, quant à elle, est restée inadaptée au marché du travail. Au-delà de ces problèmes d’orientation, c’est la qualité même de l’enseignement qui a payé le prix de cette massification désordonnée. L’affaiblissement de la formation et de la qualité des diplômes creuse le lit des inégalités car obtenir un emploi ne se fait alors plus sur la base des diplômes (démonétisés) mais sur la base du réseau ou de compétences humaines et comportementales(soft skills),tous deux fortement liés à la reproduction sociale.

La cohésion nationale en la matière consisterait à mobiliser les universités en faveur de leurs diplômés chômeurs (certaines le font déjà) car il y va de leur responsabilité, et de mobiliser les diplômés actifs de ces mêmes universités en faveur de leurs camarades chômeurs car c’est là un enjeu de solidarité.

Agir pour une plus grande cohésion sociale est indispensable car il ne s’agit pas comme font semblant de le croire nombre de politiques, juste de faire redémarrer la machine. Pour filer cette métaphore, il faut aussi en réparer les rouages et – plus encore – remettre sur pied le machiniste et l’embarquer à bord.

Bien sûr, on ne peut pas partager les richesses que l’on n’a pas créées,  mais ces richesses ne pourront être créées que par l’effort de chacun et chacun a besoin de connaître ce que sera sa part – ou celle de ses enfants – avant de mettre la main à la pâte dans le cadre d’une confiance et d’une cohésion retrouvées.

Il s’agit donc de définir un projet social et sociétal commun, un projet dans lequel chacun puisse se projeter, un projet porteur d’espoir pour nous et pour nos enfants,  et au service duquel chacun pourrait avoir à cœur de s’impliquer.
Un tel projet ne peut pas émerger d’un nouveau “Dialogue national”, les positions des uns et des autres sont trop éloignées et la recherche d’un plus petit dénominateur commun ne pourra déboucher que sur un consensus mou autour d’un maintien du statu quo, et seulement à l’issue de discussions interminables. La situation ne permet ni de dilapider le temps ni d’engendrer de nouvelles déceptions.

Le modèle social tunisien – au lendemain de l’indépendance – est né de la volonté d’un homme s’inspirant notamment d’intellectuels parmi ses contemporains ou ses prédécesseurs, et s’appuyant sur des compagnons de route. Leur objectif commun était une Tunisie indépendante, unie et fière de s’inscrire dans la modernité.  Le modèle social français – à l’issue de la Seconde Guerre mondiale – est né du Conseil national de la résistance. Ses membres luttaient tous dans un but commun – la libération du pays – et parce qu’ils avaient un but commun, ils ont pu dépasser leurs différences pour proposer un socle commun pour l’après-guerre. Un projet de société ne peut émerger que d’une concertation entre acteurs mobilisés pour une même cause, même s’il ya divergence quant au chemin à emprunter.Et un tel projet ne peut être porté que par ceux qui sont chargés de gouverner. C’est donc à l’exécutif qu’incombe la responsabilité historique de constituer un groupe de femmes et d’hommes dont les intentions sont – sans aucun doute possible – le sauvetage du pays et dont la connaissance du terrain et les compétences sont difficilement contestables par l’observateur de bonne foi. C’est à lui de prendre le risque de porter politiquement ce projet, c’est-à-dire de l’annoncer, d’en expliquer la démarche, les étapes, les conclusions, puis de le défendre, dans le respect de la Constitution, devant le Peuple et devant ses représentants. Si ce projet suscite la confiance, il pourra alors modeler son action et remodeler la composition du gouvernement en conséquence. Si ce projet suscite la confiance, il permettra d’obtenir, à l’issue des prochaines élections, la majorité nécessaire pour une révision constitutionnelle, qui – en tout état de cause – est indispensable quoique techniquement difficile à réaliser dans le contexte actuel.

Bien sûr, il y a de nombreux “si” et la démarche est politiquement risquée mais c’est la seule, me semble-t-il, susceptible de déboucher sur un nouveau Contrat social.

Un nouveau Contrat social car, à l’échelle individuelle, la démocratie c’est la possibilité de faire entendre sa voix mais aussi et surtout l’espoir de changer les choses en vue d’une plus grande justice. Sans cet espoir, point de projet national et point de démocratie.

Il nous faut œuvrer au rétablissement de l’Espoir !

Tunisie, Dix ans et dans Dix ans
Ouvrage collectif sous la direction de Taoufik Habaieb
Editions Leaders, janvier 2021, 240 pages, 25 DT

www.leadersbooks.com.tn

Elyès Jouini
Universitaire, ancien ministre

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1 Commentaire
Les Commentaires
Taieb BAYAHI - 13-01-2021 15:48

Merci Elyes pour cette analyse pertinente et sans concession. Elle l’est d’autant plus, car non seulement tu aimes ton pays, la Tunisie, mais tu le fais avec le recul suffisant depuis l’extérieur, qui n’est pas du tout un reproche, mais un avantage, car ici, la plupart d’entre nous, n’en voyons que l’écume. Encore faut-il que l’exécutif à qui tu t’adresses ait non seulement la volonté, le courage mais surtout le cran d’agir quoique cela lui en coûte. Taieb BAYAHI

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