Tunisie: Février 2020 en photos
Elle manquera au Parlement. Rym Mahjoub Masmoudi, radiologue de profession, fervente leader d’Afek , ne quitte pas la scène politique, poursuivant son combat. Encore plus aujourd’hui, dans l’opposition.
Un haut magistrat à la tête de la Défense nationale. Ime Hazgui a tout un programme de modernisation et de renforcement de l’armée tunisienne. Compte-t-il accroître la place de la femme dans les rangs et les commandements ? Compte-t-il inclure progressivement les jeunes filles dans le service militaire ? Il nous promet d’agréables surprises.
Le look lui va bien ! Oussama Khelifi, porte-flingue politique de QalbTounes et de son président Nabil Karoui , avait failli troquer son siège de député au Bardo contre un maroquin au sein du gouvernement. Ce n’est que partie remise.
Samira Chaouachi est une mutante de grande qualité. Hissée au perchoir comme première vice-présidente du parlement, elle officie avec talent et patience, le sens politique inné.
Pétillante d’énergie, moulue dans le corps de la haute administration, directrice de générale de l’ENA... Asma Sehiri Laabidi met la fraicheur de sa pensée et son expérience au service de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Séniors. Avec compétence et talent. Troisième Laabidi à la tête de ce département, après Lilia, en 2011, et Néziha, jusqu’à tout récemment.
Africaniste, financière et auditeure, rien ne lui échappe sur le continent. Selma Ennaifar, qui a posé ses valises dans quasiment tous les pays d’Afrique, est désormais au ministère des Affaires étrangères en tant que secrétaire d’Etat chargée de la Diplomatie économique. Et plus, si affinités...
Première femme ministre de la Justice, Thouraya Jeribi Khemiri. Bourguiba aurait adoré l’avoir dans son gouvernement. BCE aussi. Dame de fer, mais aussi de cœur et d’esprit, elle partage avec sa cousine iconique Maya Jeribi des valeurs irréductibles. Une juste!
Il n’est jamais seul, mais il éclaire la voie en précurseur. L’ambassadeur Ahmed Ounaies garde toujours une longueur d’avance sur ses contemporains, avec une pensée avant-gardiste, une connaissance d’érudit des relations internationales et de la géopolitique.
Entre le Rapporteur du budget et des finances au Bardo et le gouverneur de la Banque centrale, il y a aussi la connivence entre deux éminents enseignants universitaires. Fayçal Derbel et Marouane El Abassi, aujourd’hui chacun dans son rôle, mettent de la chaleur dans la relation entre leurs institutions respectives.
Incollable. Abir Moussi, bien conseillée sur les dossiers politiques, bien renseignée sur les aspects financiers, soigne ses interventions à l’ARP et affûte sans cesse ses flèches. Dommage que tant d’énergie, au-delà de son opposition farouche à Ennahdha, ne s’accompagne pas de propositions concrètes, profitables aux Tunisiens