News - 11.02.2020

Mais que fait donc Zied Ladhari à Paris ?

Mais que fait donc Zied Ladhari à Paris ?

L’ancien ministre du Développement, de l’Investissement et de la coopération internationale, doublé de secrétaire général d’Ennahdha, ne se croise pas les bras. Député à l’ARP (réélu dans la circonscription de Sousse), et membre de la Commission des Libertés, Droits et Relations extérieures (présidée par Samah Dammak, élue de Qalb Tounès à Sfax), multiplie les contacts en Tunisie et à l’étranger, depuis qu’il a quitté le gouvernement de Youssef Chahed ainsi que ses fonctions exécutives au sein de son parti. Il était ces derniers jours à Paris, où il avait, depuis début l’an 2000 poursuivi ses études en Droit et obtenu son inscription au barreau.

Bien qu’il n’était pas à cette époque particulièrement actif au premiers rangs d’Ennahdha en France aux côtés d’Ameur Laarayedh, Mohamed Ben Salem, Riadh Bettaieb et Houcine Jaziri, en particulier, il avait développé ses relations avec les militants de son parti depuis son élection le 23 octobre 2011, à l’assemblée constituante dans la circonscription de Sousse. Réactivant à présent ses réseaux parisiens, il a été reçu à la fin de la semaine dernière et au début de cette semaine par de hauts responsables français qui souhaitent écouter son analyse de l’évolution de la situation en Tunisie et comprendre ses perspectives. Un député, issu d’un grand parti, ancien ministre et encore plus membre de la Commission des Relations extérieures est toujours intéressant à écouter. Et explorer sa propre trajectoire future.