News - 07.01.2020

Le déficit énergétique se creuse : le salut viendra t-il du champ Nawara?

Le déficit énergétique de la Tunisie : La production devient maitre-mot

Le champ Nawara qui est appelé avec celui d'El Waha à produire 2,7 millions de m3 de gaz par an, soit la moitié de la production nationale et 17% de la consommation nationale revient une nouvelle sur le devant de la scène avec les grèves projetées par l’Union régionale du travail de Tataouine. Ces deux champs stopperont leur production les 16 et 17 janvier prochains. Motif invoqué : «la politique d’atermoiement adoptée par l’administration de la société OMV, face aux revendications liées notamment à la proclamation de la suite des résultats du concours d’intégration des jeunes de la région, la création d’une convention spécifique, le comblement des postes vacants et l’actualisation de l’avancement de grade ». Cette grève arrive au plus mauvais moment, alors que « l’élargissement du déficit de la balance de l’énergie s’est accentué selon un rapport de la BCT Nawara, pour atteindre, un nouveau record de 7 milliards de dinars à fin novembe, alors qu'il n'était que 5,6 milliards un an auparavant, qui représente 40% du déficit commercial global».

Ce déficit énergétique de la Tunisie est devenu un enjeu réel pour le pays, puisqu’il se creuse d’année en année. Il met en exergue notre manque de production des énergies primaires et renouvelables, mais aussi une consommation qui tend à la hausse. Heureusement, les solutions à ce problème sont claires. Reste à les réaliser à temps.C'est pourquoi, les investissements dans ce secteur deviennent inéluctables. C’est l’une des solutions es plus viables qui permettraient de réduire la dépendance énergétique du pays et les importations du gaz par la même occasion.
Dans cette optique, une stratégie énergétique nationale est annoncée, portant essentiellement sur la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables. Elle viserait à couvrir 30% de nos besoins énergétiques d’ici 2030.