Sara Limam Masmoudi : Ne tapez pas sur l’industrie pharmaceutique tunisienne
Présidente de la de la chambre syndicale nationale des industries pharmaceutiques, Sara Limam Masmoudi déplore vivement ce qu’elle considère comme attaque frontale contre le secteur. Elle exprime également la solidarité de la profession avec le Professeur Senda Bahri directrice générale du Laboratoire national de contrôle des médicaments :
« Dans nos pharmacies, plus de 3 boîtes de médicaments vendues sur 4 sont fabriquées localement, rappelle-t-elle dans un communiqué publiée par la Chambre. Cela représente une couverture nationale de 62% en valeur. L’industrie pharmaceutique tunisienne exporte en Europe, en Afrique, au moyen orient et fait face aux audits les plus pointus de la part des autorités locales et internationales. L’industrie pharmaceutique tunisienne possède des filiales en Europe, en Afrique du Nord, en Afrique subsaharienne. Le taux d’encadrement dépasse 45%. L’industrie pharmaceutique emploie l’élite de la Tunisie en pharmaciens, ingénieurs, médecins
L’industrie pharmaceutique tunisienne investit sans cesse dans ses structures et s’aligne sur les réglementations les plus strictes. Il est inadmissible aussi de salir des personnes de grande valeur qui se battent au quotidien et qui ont choisi de s’engager dans le service public. Professeur Senda Bahri a mon total soutien face à la cabale menée contre elle. »
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Pourquoi parler de cabale? Vaut mieux saisir la portée des mots. Nombreux sont ceux qui ont vu un conflit d'intérêts. Si vous le voyez pas faudrait vous le faire faire expliquer! Il n'est nullement question d'un positionnement délibéré contre quiconque et encore moins contre nos compétences qui ont bien besoin de considération et de reconnaissance. Mais en le cas d'espèce, y a bien lieu à, pour le moins, interférences d'intérêts aussi bien dans l'intégration de la commission d'enquête que dans la direction du laboratoire du contrôle. Mme ou Mlle Bahri est certainement compétente de par les divers témoignages. Il y a assez de structures familiales où elle peut valoir son expertise et épargner au pays une polémique supplémentaire en ces moments délicats. On comprend que la chambre syndicale des industries pharmaceutique veuille bien défendre son secteur. Mais la polémique qui secoue le pays ne peut se satisfaire de simple complaisance de salon de thé.
excellent article