Internes et résidents en colère : il faut savoir terminer une grève (Album Photos)
Cela fait 35 jours(un record) que la grève des médecins internes et résidents en médecine dure, entraînant des perturbations dans le fonctionnement des hôpitaux sans que le mouvement de contestation de ces jeunes médecins présente le moindre signe d’essoufflement. Il y a eu certes la publication du statut des internes et résidents dans le journal officiel, mais sur les autres revendications, comme les conditions d'exemption du service national, faire bénéficier les internes et résidents étrangers dans nos facultés de médecine des mêmes salaires que leurs condisciples tunisiens, ainsi que le maintien des conditions d'octroi du doctorat d'Etat en médecine et du diplôme de spécialité, le désaccorf est entier.
A ses débuts, cette grève avait bénéficié de la compréhension des séniors et même de la sympathie de l'opinion publique, d'autant plus que ce corps n'est pas de ceux qui abusent de ce mode d'expression. Mais à la longue, ce capital risque de s'effriter d'autant plus que ceux qui pâtissent le plus de cette grève appartiennent au petit peuple. A un certain moment, lorsque le dialogue est dans l'impasse et qu'il paraît pour une raison ou une autre difficile d'aller plus loin dans la contestation, il faut savoir terminer une grève quitte à revenir plus tard à la charge.