Après Ben Guerdane, la fin «de l’écosystème terroriste» à Semmama
Des habitants de la zone Oued El Htab, entre les monts de Semmama et Chaambi (gouvernorat de Kasserine), ont neutralisé dans la nuit du mardi 29 août, un élément terroriste tunisien, armé d’un fusil Steyr ainsi que d'une grenade, avant de le livrer à la Garde Nationale. Deux autres terroristes ont pris la fuite.
Ceci nous renvoie à un certain 7 Mars 2016 à Ben Guerdane quand une centaine de terroristes de la mouvance Daech avaient tenté de s’emparer des sites militaires et sécuritaires de Ben Guerdane, afin d’ouvrir la ville à une l’incursion terroriste venant de Libye et y instaurer « Émirat Daechien du Sud ». Mais les habitants de Ben Guerdane avait combattu côte à côte avec l’armée, devançant la menace, et protégeant parfois les sites stratégiques sécuritaires de la ville. Les Tunisiens à Ben Guerdane venaient de sauver la ville et fait voler en éclats le mythe d’une possible daéchisation du pays.
Cet organisme malade qu’est le terrorisme ne peut prospérer que dans un écosystème particulier qui le nourrit, le protège et le cache. Or, le principal enseignement qu'on peut tirer de Benguerdane, puis de Kasserine est que le terrorisme en Tunisie a eu beau surfer sur les liens du sang, la religion, la corruption, sur une économie particulière qui se nourrit de la contrebande, la greffe n'a pas pris. Loin des analyses stratégiques et socioéconomiques de l'émergence du phénomène terroriste révèlent que ce mal n’est pas une fatalité.
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