News - 24.04.2016
Habib Essid, Kerkennien ?
« Quelque part, je me considère Kerkennien, à plus d’un égard d'ailleurs, révèle le chef du Gouvernement, Habib Essid, d'habitude avare en confidences. Certes je suis natif de Sousse, mais ce qu'on ne sait pas c'est que je suis né dans le quartier « Houmet El Krakena), tout près de la maison de Farhat Hached et d’autres illustres figures insulaires. Ces merveilleuses îles auxquelles je m’étais souvent rendu, et sa population où je compte de nombreux grands amis, me sont très proches. C’est vous dire avec quelle attention (et de peine) j’ai suivi les récents évènements qui s’y sont déroulés ».
Essid apporte une série de clarifications au sujet de Petrofac. C’est d’abord une entreprise tunisienne à 55% de parts au capital. Ne parlons pas alors de son départ. Employant plus de 400 salariés, elle traite un produit liquide blanc, le condensat, obtenu à partir des produits pétroliers et gaziers et doit le stocker dans des citernes pour pouvoir l’acheminer par camions citerne à Sfax. Pendant 78 jours, un conflit externe a privé les employés d’accéder à leur travail, les camions citernes, bloqués par des barricades sur la route, de pomper la production, et mis toute l’île en forte tension et grande violence.
« Incendie des postes de police, a-t-il poursuivi, attaques contre les forces sécuritaires, lancement de cocktails molotov, et envoi dans la mer de véhicules sécuritaires : que faire ? Intervenir pour restaurer la sécurité ou laisser faire ? Quand on parle de répression et d’usage excessif de la force, je prends pour unique preuve qu’il n’y a eu aucun blessé parmi les manifestants. Ce sont les policiers qui ont déploré 4 blessés... Alors vous voyez ! »
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