Ôter de l’Islam l’enfer et des politiciens l’amateurisme
Aux martyrs de la Révolution succèdent les martyrs du Terrorisme. La Tunisie est dans la fournaise de L’Islam de l’enfer. Ses flammes nous donnent des ailes pour relever ce défi.
Aujourd’hui la terre de Tunisie s’appelle «Guerre contre le terrorisme». Désormais cette phrase sera le nom de la Tunisie jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par le mot ERADICATION qui passe aussi par le bannissement de l’Islam politique. Alors la Tunisie retrouvera sa civilisation millénaire.
Il faudra, alors, se méfier des discours lénifiants d’Ennahdha. Leurs discours funestes sont, à jamais, gravées dans le subconscient collectif tunisien. Celui de Ghannouchi «Ils me rappellent ma jeunesse…ce sont après tout des tunisiens» ou de Noureddine Bhiri «Si vous êtes 50.000 policiers, nous avons 100.000 kamikazes» ou encore de Hamadi Jebali qui promettait à ses troupes l’instauration du VIe califat…Puisse Dieu calmer leur ardeur!
Avoir aussi à l’esprit que la guerre contre le terrorisme est indissociable de la guerre contre la contrebande. le poids de l’économie informelle est insoutenable. Plus de 50% du P.I.B.
Les dictateurs d’Amérique du sud dont s’est inspiré Ben Ali pour sécuriser leurs frontières permettaient aux contrebandiers de commercer librement en ayant un œil vigilant. Seul le commerce de la drogue et des armes était prohibé. A la chute de Ben Ali si le circuit de la drogue a trouvé parrains celui des armes est complètement désorganisé et destructeur.
Un pays pour qui le régulateur de l’économie reste le profit personnel et spéculatif est-il en état de trouver des solutions à la crise!
Oui s’il y a Leader capable de transformer la fainéantise en travail, l’oisiveté en utilité, l’iniquité en justice, les tunisiens en peuple et la vie en droit.
Pour panser en attendant qu’on guérisse il nous faut être frères et fils de la Révolution.
Badie Ben Ghachem