News - 21.09.2015

Réveillez-vous vous Hached, ils sont devenus fous

Levez vous Hached ils sont devenus fous

On a bien du mal à trouver des justifications à l'attitude observée par l'UGTT face à ces grèves à répétition dans les secteurs de l’enseignement et de la santé ne peuvent en aucun cas être innocentes quelles qu'en soient les raisons.

En effet faire des grèves pour des augmentations de salaire dans un pays qui compte déjà six cent mille chômeurs,lancer une grève des enseignants primaire le troisième jour de la rentrée scolaire et refuser un nouveau directeur pour l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax sans aucun motif valable ne peuvent en aucun cas être des décisions constructives.

J’ai dis étrange parce l’UGTT a toujours joué un rôle décisif dans  les moments difficiles elle est la force nationale au service pas uniquement des travailleurs mais du peuple. Phénomène purement tunisien qui a fait de la centrale à un moment donné  l'interlocuteur incontournable de la transition démocratique.

Depuis sa création  le 20 janvier 1946, la centrale syndicale a mené le combat pour l'indépendance nationale pendant les années sombres où la violence coloniale se déchaînait contre le peuple et les militants.

Apres l’indépendance l’UGTT était l’unique organisme qui a osé tenir tête à Bourguiba pour défendre les intérêts des travailleurs et qui le payait par l'arrestation et l'exil de ses dirigeants.

Sous Ben Ali, L'UGTT a joué aussi un rôle primordial dans le déclenchement, l'encadrement des mouvements et la radicalisation des revendications populaires et a joué un rôle central dans le déclenchement.

Aujourd’hui avec plus d’un demi-million d’adhérents, l’Union générale tunisienne du travail, la puissante Centrale syndicale, est un acteur incontournable de la scène politique tunisienne. Elle a été au centre des négociations pour trouver une issue à la crise que le pays a traversée.

Elle a réussi là où les partis politiques ont échoué

Alors comment peut on expliquer ce qui se passe ?
Si Hached était là il aurait exigé certainement une trêve sociale.

Moncef Kamoun
Architecte