News - 14.09.2014
La semaine décisive de Marzouki : comment annoncera-t-il sa candidature
La décision semble être acquise, tout sera dans la scénarisation de sa révélation qui ne saura tarder. Il ne restera plus à Moncef Marzouki que quelques jours (d'ici le lundi 22 septembre) pour annoncer sa candidature aux élections présidentielles. S’il s’est gardé jusque-là d’en laisser fuiter la moindre allusion, tout semble y concourir. La logistique est déjà en marche. Le jour précis comptera désormais peu, la date butoir étant fixée, mais c’est le comment qui retiendra l’attention. Quel positionnement choisira le président sortant pour se représenter.
Il ne s’agit pour le moment que du premier acte, celui de l’annonce et du dépôt officiel de la candidature, mais il sera déjà déterminant par sa manière et le contenu des premières déclarations. Le candidat Marzouki reviendra à la charge, comme ses compétiteurs dès le 1er novembre prochain, à l’ouverture de la campagne électorale, pour présenter son programme, expliquer son bilan, s’expliquer. De tous ses adversaires, il aura alors la tâche la plus difficile, celle de défendre un mandat très controversé. Sa réponse est prévisible: "J'assume!"
(En photo avec son plus proche collaborateur et non-moins Premier conseiller, Adnen Manser, directeur du cabinet présidentiel)
Ses conseillers ont dû le bombarder de notes et de recommandations. Quant aux sondages, il ne semble pas y croire beaucoup, les estimant biaisés. Ceux qui l’ont récemment aperçu, l’ont trouvé très pensif, cherchant à se concentrer le plus possible. Il y a de quoi. C’est à tout cela qu’il doit certainement réfléchir : mesurer ses véritables chances, évaluer celles de ses compétiteurs et trouver le moyen de contrer ses détracteurs et conquérir les électeurs. Même s’il affiche beaucoup de confiance en ses chances et ses soutiens, le scrutin est loin de lui être acquis d’avance.
Tags : marzouki
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Les Commentaires
mohsen daassi - 18-09-2014 10:52
pour sortir en beauté, le president actuel doit quitter la seine , les tunisiens veulent un ETAT fort et de lois.
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