Gilles Kepel : La Tunisie, acteur ou otage des mutations géopolitiques ?

Dans cet espace géopolitique actuel et contexte spécifique, la Tunisie est-elle acteur ou otage des mutations qui s’y produisent ? C’est à cette question qu’essayera de répondre Gilles Kepel à la faveur du colloque « Résonances entre projets politiques et réalités sociologiques », organisé par Kolna Tounès , ce samedi 30 novembre à la Bibliothèque nationale, Bd du 9 Avril. La présidente de l’association, Emna Mnif et son équipe ont prévu pour la journée un programme en trois grandes successives à savoir : Quelles transformations pour quel ordre nouveau? La résonance des projets politiques avec les évolutions sociologiques et les attentes sociales et l’espace politique tunisien et le contexte géopolitique actuel..

C’est Emna Mnif qui commencera par s’interroger : Révolution en gestation ou changement dans la continuité ? Taher Chegrouch traitera ensuite de l’islam politique, ses antagonismes et les transformations en Tunisie, avant que Mohamed Hadj salem ne livre une communication de grande actualité intitulée : Le « salafisme jihadiste », de l’analyse sociologique aux incidences socio-politiques. En transition pour la seconde séquence : projection film-documentaire "Mille et un Tunisien racontent"

Tour-à-tour, Senim Ben Abdallah traitera du projet politique progressiste en Tunisie à travers le prisme sociologique, alors que Touhami Abdouli analysera où se situe le projet politique de la révolution sociale, avant que Sami Aouadi ne nous propose un modèle alternatif de développement.

Ca sera alors ensuite au tour de Gilles Kepel de livrer son analyse la plus récente de la situation en Tunisie, toujours avec cette mise en perspective des autres pays de la région. Une séance dédicace de son dernier ouvrage « Passion arabe » est prévue à cette occasion.