News - 10.11.2013

Abdallah Triki ira-t-il à l'OCI (Djedda)?

La Tunisie post-révolution a-t-elle une stratégie de présence utile dans les postes clés au sein des organisations internationales ou fait-elle de ces postes une récompense et une sinécure pour les protégés des partis au pouvoir? Après l’Alecso et la Ligue arabe, nous en aurons une nouvelle démonstration pour ce qui est de  l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) dont le siège est établi à Djedda. Entre soutien à un candidat compétent qui y travaille déjà et parachutage d’un ancien membre du gouvernement, la décision est à prendre. Certaines sources laissent entendre que la Tunisie, réduisant sa voilure, présentera la candidature d’Abdallah Triki, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires arabes et africaines sous le gouvernement Hamadi Jebali, à un poste de chef de département. Trois autres candidats de la région arabe sont en lice (le Yémen, le Maroc et le Koweït). Il appartiendra à la prochaine réunion ministérielle de l’OCI de désigner ou d’élire un parmi les quatre candidats qui dirigera le département culturel du secrétariat général de l’OCI.  Au cours de cette même réunion seront élus ou désignés deux autres S.G.adjoints des régions Afrique (affaires économiques) et Asie (science et technologie). Pourquoi pas un Tunisien, diplomate de haut niveau?

Quant au poste de secrétaire général, jadis tenu par Habib Chatty (1979 – 1984), il est occupé depuis 2004 par Dr Ekmeleddin Ihsanoglu, dont le mandat expire à la fin de cette année. Son successeur sera, pour la première fois depuis la création de l’OCI en 1971, un Saoudien, Iyad Madani, ancien directeur du quotidien Okaz et ministre du Hajj, de la Culture et de l’Information, élu en février dernier.
 

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