News - 25.09.2013

Obama à l'ONU : les USA tournent la page Morsi...l'option militaire en Syrie écartée

Dans son discours devant la soixante  huitième assemblée générale de l’ONU, Barak a consacré une large place «aux convulsions du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord qui ont mis à nu les divisions profondes qui existent dans ces sociétés, maintenant que l'ordre établi est bouleversé et que les gens s'interrogent sur la suite des événements». Evoquant la question syrienne, il s’est félicité de «l’accord entre les États-Unis, la Russie et nos alliés de mettre les armes chimiques syriennes sous tutelle internationale pour les détruire par la suite », un accord qui, selon le président américain «devrait stimuler un effort diplomatique plus large pour parvenir à un règlement politique en Syrie». Dans la foulée, il a reconnu qu'une action militaire – menée depuis l'intérieur du pays ou par des puissances étrangères – ne peut pas mener à une paix durable.

Sur «les transitions pacifiques qui ont vu le jour en Tunisie et en Égypte, qui avaient «empli d’espoir le monde entier», il a souligné la conviction  des États-Unis  que « des sociétés bâties sur le socle de la démocratie, de l'ouverture et de la dignité de l'individu seront en fin de compte plus stables, plus prospères et plus pacifiques».

Abordant les évènements d’Egypte, il a renvoyé dos à dos, Morsi et le nouveau régime bien qu’il semble avoir tourné définitivement la page Morsi A l’ancien président, Obama a reproché « d’être réticent ou inapte à gouverner d'une manière pleinement inclusive », alors que « le gouvernement par intérim qui l'a remplacé a répondu au souhait de millions d'Égyptiens qui croyaient que la révolution s'était égarée, mais lui aussi a pris des décisions incompatibles avec la démocratie inclusive – par l'entremise d'une loi d'urgence ainsi que des restrictions sur la presse, la société civile et les partis de l'opposition».

Tout en rejetant l’accusation d’immixtion dans les affaires intérieures de ce pays, il a souligné qu’à l’avenir, «les États-Unis entretiendront une relation constructive avec le gouvernement par intérim qui promeut des intérêts fondamentaux tels que les Accords de Camp David et la lutte contre le terrorisme».

 

 

 

 

Tags : onu   Russie   Syrie   Tunisie