Dr Hassen Akeba Gharbi, président mondial de l'échographie
Le printemps 2013 a été un excellent moment pour la promotion et la renommée de l’échographie Tunisienne.
Le Docteur Hassen Akeba Gharbi, Professeur de Radiologie et de Biophysique de la Faculté de médecine de Tunis, vient d’être élu à la Présidence de la Fédération Mondiale des Sociétés d’echographie, la WFUMB, World Federation for Ulltrasound in Medicine and Biology , www.wfumb.org , à Sao Paulo au Brésil le 4 mai 2013.
En plus de toutes les autres médailles et distinctions qu’il a obtenues au cours de sa carrière, il vient d’être honoré par La Société Coréenne d’échographie, en qualité de Membre d’honneur de cette société , la KSUM, Korean Society of Ultrasound in Medicine, le 24 mai 2013 à Séoul, www.2013.ksum.or.kr.
Qui est le Dr Hassen Akeba Gharbi ?
Je suis né à Thala, dans l’un des plus hauts villages de Tunisie, notre maison est à 1001 mètres d’altitude. J’ai eu 4 frères et 4 sœurs. Mon père, (1863-1969, enterré au cimetière de Jellaz à Tunis), que Dieu ait son âme, était un homme très actif, commerçant et agriculteur. Il a suivi des cours à l’école coranique de Thala pendant très peu d’années, juste de quoi écrire en arabe, faire ses prières et tenir ses différentes comptabilités. Il a été représentant de sa région dans les structures économiques, sociales et politiques pendant 36 ans, (chambre du commerce, Association caritative Jamaia El Khaïria et le Grand Conseil). J’avais et j’ai toujours une grande admiration pour lui.
Orphelin dès l’âge de 3 ans, il a perdu son père en 1896, feu Abdesslam Ben Mustapha Ben Mohamed Ben Mansour Messaoudi, (1836-1996) qui était agriculteur et Cheikh El Ahouaz de Thala. Il est enterré aujourd’hui dans la cour de la mosquée Jamma Sidi Ali Azouz à Thala.
Il a été élevé par son grand père maternel feu Belgacem Ben Jemmel Harkati( décédé à la Mecque au cours se son pèlerinage en1899 ) puis par ses oncles et ses tantes maternels, Les Hraktas à quelques kilomètres au sud de Thala , au lieu dit Char ( Amor ben Jemmel, Doua Ben Jemmel, Hafsia bent Jemel , mère de Houcine Jemmel, Naoua Bent Jemel, mère de Yamina et Tounès filles de Ammi Ali).
Mon père devait faire son service militaire dans l’armée Française en 1910, mais il a eu la chance de bénéficier, par tirage au sort, de la possibilité de payer le rachat de son recrutement avec ses maigres économies. Ainsi il échappa à ce recrutement et probablement de ne pas participer à la guerre mondiale de 1914 -18 et de bâtir la vie qu’il s’est forgé de préparer....
Mon père parlait quelques mots de Français, mais cela ne l’a pas empêché d’être un grand bâtisseur, un séducteur, et un grand défenseur des intérêts économiques et sociaux de la région, du temps de la colonisation Française, jusqu’à sa mort. Le village de Thala ainsi que ses réalisations agricoles portent encore aujourd’hui les traces de son œuvre.
Il a épousé en quatrième noces, en 1924, ma mère, Néfissa Bent Abdesslam Goaïed, elle aussi orpheline, ayant perdu son père à l’age de 11 ans, Caïd de Majers et des Fréchiches, emporté par l’épidémie de la grippe espagnole qui a sévi dans la région et dans le monde en 1919. J’ai trouvé la trace de cet événement dans le journal Ezzahra de cette époque là. Mariage dans des conditions rocambolesques, car mon oncle maternel, feu Mohamed Goaïed, qui avait la garde de ma mère, lui aussi Caïd des Majers et des Fréchiches, préférait marier sa sœur à un vieux dignitaire de la région, ce que refusait ma mère, et non à un commerçant sans grande fortune. Mon père, reconnaissant, lui construisit en un temps record, une véritable forteresse, Dar El Gharbi, maison aux murs en pierre de un à deux mètres d’épaisseur,… qui existe toujours, tout près de Aïn Thala.
Très pieuse, elle a restauré le mausolée du dix huitième siècle, Zaouit Echeffai, son ancêtre, où nous l’avons enterré (1908-1981).
Nous avons, après sa mort, veillé à la poursuite des travaux de restauration de ce qui est devenu, aujourd’hui une véritable mosquée.
C’est elle qui a veillé de près à l’éducation de tous ses 8 enfants et a choisi d’abandonner Thala en 1945, pour venir vers la capitale assurer leur éducation et veiller à la poursuite de leurs études secondaires et supérieures. Depuis cette année là, nous allions à Thala, juste pendant les vacances d’été.
C’était une maîtresse femme, un grand caractère, une grande cuisinière, experte dans tous les domaines de la vie de famille, elle a dessiné et réalisé un grand nombre de tapis, de margoums, couvertures « abens »… que nous gardons religieusement jusqu’à ce jour. Il y avait toujours une grande activité à la maison en fonction des saisons : préparer la laine, métiers à tisser, broderies, sauces de tomates maison, tomates à sécher, « kadid » d’agneaux mais aussi de veau, les « oulas » de couscous, « hlalems », « rechtas », les gâteaux des Aïds Esseghir mais aussi El Kébir..…. bref la maison, surtout à Thala, était toujours pleine avec un tas de femmes et d’hommes qui travaillaient avec elle…..De plus un caractère très ouvert, nos vêtements, nos jouets, les accessoires de salles de bains, les draps, les couverts, les assiettes, les verres l’argenterie tout était commandé sur catalogues à « La Redoute » ..à Paris et dans d’autres grands magasins de France et de Suisse… livrés par la poste à Thala….. C’est ce souvenir que je garde d’elle.
C’est à ces deux parents, aux caractères très différents, mais si complémentaires, que je dois mon éducation et tout ce que j’ai fait dans ma vie.
Jeune je rêvais de devenir ingénieur et revenir travailler avec mon père…. Lui avait, pour nous tous, une autre vision : Avec mon beau frère, feu Ali Mongi Djilani, mari de feu ma sœur aîné, Cherifa, ils avaient d’autres projets. Ils avaient un ami commun qui avait une clinique à Constantine, en Algérie, où travaillaient ses 5 enfants devenus médecins. Ils voulaient réaliser ce projet avec mes frères… C’est ainsi que nous avons été, les 4 frères sur 5, poussés vers la médecine, en fait 3 d’entre nous sont devenus médecins et Rachid a préféré Toulouse et la médecine vétérinaire.
C’est ainsi qu’après un double baccalauréat Français et Tunisien, ce qui était possible à ce moment là, et conseillé par feu mon frère aîné, Sidi, Abdelkader, j’ai fait une propédeutique MPC, Mathématiques Physique et Chimie, à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis et je suis parti pour un séjour long et fructueux en France, d’abord à Grenoble pour une année puis à Paris pour plus d’une dizaine d’années.
J’ai obtenu plusieurs diplômes à la Sorbonne, à l’Institut d’Optique de Paris et surtout à la Faculté de médecine, de la rue des Saints Pères à Paris. C’était une belle période inoubliable de ma vie en tant qu’étudiant, enseignant et chercheur en herbe…
Je suis retourné au pays en janvier 1970, dès les examens et les concours terminés, où une carrière riche m’attendait, il y avait de la place partout et je n’avais qu’à choisir.…
Neuvième radiologiste Tunisien j’ai choisi de travailler à l’Hôpital d’Enfants alors que je n’avais qu’une petite expérience en radio-pédiatrie, 6 mois d’externat chez les Professeurs Lefebvre et Dubost entre l’Hôpital des Enfants Malades et l’Hôpital Necker à Paris. En effet à l’Hôpital d’enfants de Bâb Saadoun, j’ai trouvé une ambiance attirante, avec un ensemble de pédiatres et un chirurgien tous de très grande classe. Feu le Professeur Béchir Hamza, que je ne connaissais pas, était le Médecin Directeur. Il m’a accueilli à bras ouverts en m’ouvrant toutes les portes. Il m’a fait aimer la pédiatrie. Durant les 19 années pendant lesquelles nous avons travaillé ensemble, une grande amitié nous a liée. Une étroite collaboration sans failles m’a permis d’accrocher la radio-pédiatrie au train de la pédiatrie Tunisienne, fierté de notre médecine aujourd’hui.
Premier Biophysicien Tunisien, j’ai eu le plaisir de créer le Département de Biophysique, de développer l’enseignement de cette discipline au cours du premier mais aussi du deuxième cycle des études médicales. Cette qualité, de double appartenance, m’a permis de créer le Centre National de Radio Protection, du Ministère de la santé Publique, dès 1971, l’un des premiers en Afrique et dans le monde arabe.
Ces différentes activités m’ont permis d’avoir un grand nombre de collaborateurs à former mais aussi de profiter de leur savoir. Ceux sont eux qui font tourner les Institutions que j’ai modestement crées il y a plus de 40 ans…
Ce travail accompli durant toutes ces années est une source de grande joie et de fierté aujourd’hui. Ma grande satisfaction est de voir ceux qui m’ont succédé, dans les différentes institutions où j’ai travaillées, garder pour moi une grande amitié et un grand attachement…. ils continuent à venir me voir, mais aussi leurs élèves, me demander quelques conseils… je leur suis très reconnaissant.
Ma chance aussi a été de rencontrer un grand nombre de Grands Maîtres de la médecine dans le monde, qui m’ont fait confiance, guidé mes pas et m’ont poussé à travailler pour être digne de leur confiance. Je citerai certains d’entre eux dont les noms resteront gravés dans ma mémoire à jamais :
Feu le Professeur André Djourno, Titulaire de la Chaire de Biophysique de la Faculté de Médecine de Paris, Membre Honoraire de l’Académie Française de Médecine, qui a guidé mes premiers pas en Biophysique et en recherche, il a été pour moi comme un vrai père;
Le Professeur Clément Fauré, Professeur de Radio pédiatrie, Hôpital Trousseau, Paris, qui m’a fait adorer la radio pédiatrie et son enseignement ;
Les Professeurs Francis Weil, Professeur de Radiologie à l’Hôpital Universitaire de Besançon France puis le Professeur Barry Goldberg, Professeur de Radiologie, à l’Université de Thomas Jefferson, Philadelphie, USA. Ils sont parmi les plus grands fondateurs, mondialement reconnus, de l’échographie à l’échelle mondiale. Ils m’ont encouragé et poussé pour devenir membre du bureau de la Fédération Mondiale d’échographie, pour aider le continent africain à développer le bon usage de l’échographie. C’est ainsi que je suis devenu membre, avec différentes responsabilités du bureau de la prestigieuse WORLD FEDERATION FOR ULTRASOUND IN MEDECINE AND BIOLOGY et ceci de 1991 jusqu’à ce jour, ou la Présidence de cette prestigieuse Fédération vient de m’être confiée pour une période de 2 années, 2013-2015 .
Je me suis marié en 1967, mon épouse Najoua Lasram est, aujourd’hui, Professeur de Physiologie à la Faculté des sciences de Tunis.
Nous avons 2 enfants mariés, et 4 petits enfants Elyès, Youssef, Skander et Hassen Jr
Notre aîné Mehdi, ingénieur des Grandes Ecoles Françaises
Notre fille Monia, Diplômé de l’IHEC, Institut des Hautes Etudes Commerciales, de Carthage, Docteur en Finances Internationales de l’Université de Dauphine à Paris, est actuellement Maître Assistante à l’IHEC de Carthage.
Nos enfants et petits enfants avec Ramzi Trabelsi, le mari de Monia et Mariem Belaid la femme de Mehdi sont pour nous une source de grande joie et de fierté.
Le Dr Hassen Gharbi et l’echographie
Ma double formation, radiologique et biophysique m’a permis de promouvoir l’echographie dans mon pays puis à l’echelle mondiale.
Vers quels axes orienter la recherche en échographie. Cinq axes ont guidé nos travaux :
- Rendre l'échographie de bonne qualité‚ disponible, par un apprentissage régulier, un contact permanent avec les cliniciens, une écoute attentive des uns et des autres, l'organisation de Staffs, de séminaires, de cours, de conférences dédiés à l'échographie, prêcher la bonne parole. L'objectif principal étant de former les opérateurs et informer les prescripteurs pour limiter les indications à l'essentiel.
- En plus des problèmes d'échographie pédiatrique, nous nous intéressions aux problèmes des masses abdominales et à l'évolution de leur épidémiologie au cours du temps. Par exemple, chez l'enfant la tuberculose représentait 20% des masses abdominales palpables, en 1978; le kyste hydatique en représentait 40 % en 1986. En 1996 la tuberculose abdominale est devenue une rareté, l'hydatidose a vu sa fréquence divisée par 3, grâce à de multiples paramètres en particulier l'évolution du niveau de vie, l'efficacité de la prévention et l'amélioration de la santé publique.
- Le diagnostic précoce de l'abcès sous-périosté dans les ostéomyélites aigues, avec la collaboration du Professeur Moncef Dargouth et de ses élèves, en particulier du Pr Hamza Saddem, est devenu aujourd'hui un acquis indiscutable pourtant, si critiqué au départ. Il a permis de faire régresser d'une manière significative le terrible passage de l'ostéomyélite aigue vers la chronicité.
- L'étude du kyste hydatique : Pays d'endémie, la Tunisie se devait de produire une classification échographique de son imagerie, simple, correspondant à l'histoire naturelle du kyste et participant à la prise en charge des patients. Travail facile car les kystes représentaient 10% de nos consultants et 40% des enfants avec gros ventre.
Dès 1981, j'ai publié avec Wahid Hassine, Michel W. Brauner et feu Kathelyn Dupuch une Classification Internationale, dans "Radiology" qui est utilisée jusqu'à ce jour et qui rend bien compte de l'évolution de cette parasitose.
En 1983, j'ai été‚ contacté par le Pr Moncef Gargouri Gastro-entérologue et Parasitologue, de grande renommée. Il n'était pas d'accord avec le dogme absolu d'interdiction de la ponction des kystes hydatiques abdominaux. Il soutenait que sa ponction est possible, faisable, sans grand risque en prenant des précautions rigoureuses. En effet, il nous est arrivé à tous, de ponctionner, sans grande conséquence, par accident, des kystes hépatiques ou spléniques au cours des spléno-portographies ou des ponctions biopsiques du foie.
Avec l'aide du Professeur Yves Golvan de l'hôpital Saint-Antoine de Paris et du Docteur Sadok Tabbane , alors Président de la Société Tunisienne de Gastro-entérologie, nous avons établi un programme d'étude épidémiologique et de traitement de cette terrible parasitose.
Nous avons d'abord recherché dans les bergeries avec un appareil d’échographie portable et un groupe électrogène des brebis porteuses de kystes hydatiques. Il fallait au préalable mettre au point la technique d'échographie abdominale des brebis, ensuite les ponctionner et injecter un scolicide, du sérum salé hypertonique et les sacrifier pour vérifier les résultats.
Devant les résultats positifs encourageants, cette technique a été‚ généralisée à l'homme. Elle porte le nom de "PAIR", Ponction Aspiration Injection de scolicide et Réaspiration, créée par Gargouri et devenue de pratique courante dans le monde.
L'autre volet de notre intérêt pour le kyste hydatique a comporté, grâce à des appareils portables, des études sur le terrain d’évaluation du taux d'infestation de la population asymptomatique. Nous avons ainsi prouvé qu’en pays d'endémie, comme la Tunisie en 1986, près de 2% de la population asymptomatique était infestée en moyenne, par cette parasitose avec pour les zones d'hyper-endémie des chiffres effrayants de 8 à 13% parfois ( Jebel Boulahnèche , Thala).
L'étude des chiens par ramassage, autopsie et recherche de parasites dans les intestins, a montré que 22% d'entre eux en moyenne ‚étaient parasités.
Heureusement la situation a évolué, une deuxième série d'enquêtes réalisée en 1996, dans les mêmes zones, a montré que ce taux a été divisé par 3 en 10 ans, montrant la régression de cette terrible parasitose.Promotion de l'échographie à l'échelle Méditerranéenne et Africaine. J’ai été contacté‚ en 1985, par un médecin Sicilien vivant à Marseille gastro-entérologue et radiologiste, Frédéric Cicéro, doué d'une très grande intelligence et convaincu de l'intérêt de la Promotion de l'échographie en Afrique, soutenu par les écoles Italiennes et Françaises d'échographie. Il m’a associé à la création d'une Association que nous avons appelé la MASU ( MEDITERRANEEN AND AFRICAN SOCIETY OF ULTRASOUND) enregistrée à la Préfecture de Marseille dont l'objectif est de faire passer le savoir et le savoir faire des pays du nord de la méditerranée vers ceux du sud et dans toute l'Afrique.
La présidence m'en fut confiée avec la bénédiction des grands Maîtres de l'échographie Française et Italienne, en particulier le Professeur Francis Weil de Besançon et Feu Luigi Oliva de Gênes, Luigi Buscarini de Piacenza, Maris Christine Plainfossé de Paris….. Nous avons mené plusieurs actions, d'abord l'organisation de plus de 20 cours avec stage pratique en Tunisie, en Algérie, au Maroc, en Egypte, au Sierra Léone, au Kenya, au Tchad, à Chypre, en Syrie, en Libye ..., et des Congrès Internationaux: 1988 Tunis, 1990 le Caire, Egypte, 1992 Istanbul, Turquie, 1994 Marrakech, Maroc, 1996 Hammamet, 1998 Kusadasi, Izmir Turquie, 2000 Florence Italie, , 2002 Kampala Uganda, 2004 Damas, Syrie , 2006 Jerba –Tunisie, 2008 Marrakech, 2010 à Tripoli, 2012 à Nairobi , bientôt 2014 à Tunis …...
La MASU est actuellement Membre de la Fédération Mondiale, la WFUMB et chargée de la promotion de Sociétés d'Echographie Nationales dans la région, en vue de préparer la création d'une Fédération des Sociétés Africaines d'Echographie.
La reconnaissance de notre statut de Société‚ associée à l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé‚ est adoptée. Elle est passée par des périodes d'observation longues et difficiles.
Tous nos derniers congrès ont eu lieu sous le Patronage de la Fédération Mondiale, WFUMB et de l'Organisation Mondiale de la Santé
Plusieurs appareils d'échographie ont été offerts en Afrique et dans le bassin méditerranéen, au Tchad, en Tunisie, au Maroc, au Zimbabwe, en Albanie, à des hôpitaux qui en ont bien besoin.
De tous les combats, c'est ce dernier combat, qui est pour moi le plus exaltant et le plus excitant. L'Afrique est le continent le plus pauvre de la planète, il mérite de bénéficier des avantages infinis de l'échographie, outil parfaitement adapté aux pays en voie de développement. En tant que Président de la WFUMB pour 2 ans, 2013-2015, je ferai de mon mieux avec mes amis pour continuer à promouvoir l’échographie en Afrique pour le grand bien de nos patients ?.
Quel est le rôle et l’importance de la WFUMB pour l’échographie dans le monde ?
La WFUMB, est une association scientifique qui regroupe avec des 51000 membres toutes les Fédérations Continentales d’échographie ; AIUM, FLAUS ,AFSUMB, EFSUMB, ASUM, et la MASU (wwww.wfumb.org)