News - 15.09.2019

Révélations - Seydouna, l’égérie de Caïd Essebsi, morte de son double chagrin

Révélations - Seydouna, l’égérie de Caïd Essebsi, morte de son double chagrin

Elle était ravie de retrouver la maison familiale à la Sénia Farhat, la Soukra, après quatre ans et demi « d’éloignement » à Carthage. La veuve du président Caïd Essebsi, son égérie, Saida Chadlia, « Seydouna », pour ses proches, n’a pas eu le temps de savourer longuement sa « relocalisation ». Prise d’un malaise subit, samedi soir, transférée d’urgence à l’hôpital militaire, elle rendra l’âme tôt ce dimanche matin, vers 6h20. Se funérailles, familiales, auront lieu lundi à 11 h du matin, indique un membre de la famille.

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Après le décès de son époux le 25 juillet dernier, elle était restée encore quelques jours à Dar Essalem, dans l’enceinte du palais présidentiel pour continuer à recevoir des visiteurs officiels venus de l’étranger présenter leurs condoléances. La maison familiale était repeinte et prête à l’accueillir. Seydouna voyait dans ce retour à la Soukra la fin d’une parenthèse officielle et la reprise d’une vie normale, entourée des ses enfants, petits enfants et proches. 

Dans cette résidence qui n’a rien de particulièrement luxueux, sauf le raffinement du goût, chargée de vécus doux et harmonieux, le souvenir de Sil Béji est partout présent. Personne n’arrive encore à réaliser son départ, comme si tous pensent à un simple voyage, comme il en avait l’habitude. Seydouna, inconsolable, cherchait à cacher son chagrin, heureuse de voir les petits-enfants patauger allègrement dans la piscine. En fait, ce sont deux grands chagrins qui l’envahissaient : le décès de son compagnon, Sil Béji, et l’éloignement de son fils Hafedh, parti à l’étranger.

Samedi en début de soirée, Seydouna était affligée par cette double souffrance. "Je ne me sens pas bien", lâche-t-elle à un proche, avant de s’enquérir de la date de retour de son fils, Hafedh.

Surmontant sa peine, elle prendra part à un dîner de famille, sans s’écarter de son régime spartiate. Vers 11h du soir? elle commencera à avoir mal au cœur et subir un malaise. Les premiers soins médicaux qui lui ont été prodigués à domicile n’arrivaient pas à la soulager. Décision fut alors prise de l’évacuer à l’hôpital militaire de Tunis, où son cœur cessera de battre, dimanche, tôt le matin.