Opinions - 21.11.2013

Tunisie – Algérie : Aziz Krichen craint des relations Liban - Syrie

Tunisie – Algérie : Aziz Krichen craint des relations Liban - Syrie

Aziz Krichen, Ministre-Conseiller auprès du président de la République provisoire Moncef Marzouki, n’a pas la langue dans la poche. S’il ne parle pas beaucoup, en public comme lors des audiences officielles, il n’hésite pas cependant à dire tout haut ce que certains pensent tout bas. Le tango joué et rejoué par Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi, à Alger en septembre dernier et tout récemment ne semble pas lui plaire. D’où un post percutant sur sa page Facebook, à lire attentivement:

"J'aime l'Algérie et les Algériens. C'est le peuple frère dont nous sommes le plus proche, objectivement et subjectivement. Mais je ne veux pas pour mon pays un sort comparable à celui du Liban dans ses relations avec la Syrie. C'est la raison pour laquelle je dénonce ces hommes politiques dont l'appétit de pouvoir n'est plus limité par le moindre sentiment de fierté nationale".
 

Vous aimez cet article ? partagez-le avec vos amis ! Abonnez-vous
commenter cet article
9 Commentaires
Les Commentaires
A.FREDJ - 21-11-2013 13:37

La question qui se pose est la suivante : que fait le Président Provisoire pour éviter de telles danses et dissiper vos craintes.La critique est aisée mais l'art est difficile. Si vous avez un amour pour le pays, de grâce agissez ou laissez les autres agir.

tounsi - 21-11-2013 17:41

quel tunisien n 'aime pas l 'Algérie et les algériens;mais meme entre frere ;la tentation de vassalisation existe;ce n 'est pas L 'Algérie qui est responsable de la situation qui existe en Tunisie Bourguiba disait un pays est colonisé car colonisable idem pour la vassalisation.

berger - 21-11-2013 22:47

Si la Révolution Tunisienne devrait apporter quelque chose de nouveau et ainsi pourrait s´appeler la troisième Revolution après la Francaise et La Soviétique, elle ferait mieux de rompre avec la partie néfaste du passé. Ce qui est néfaste pour la Tunisie mais aussi en general c´est en effet la vassalisation et la satellisation et autres formes de soumission. A mon avis il faut travailler pour des relations, soit avec des voisins ou autres , saines basées sur le respect mutual, la cooperation dans tous les domains. En somme il faut nourner la page de cette histoire ridicule. Un peuple qui en opprime un autre ,il n´est pas libre. Ni liban. ni syrie, ni autre. La revolution desire la liberté tout court. Un monde nouveau auquel la Tunisie ferait tout pour contribuer à sa mise en marche est possible en notre temps. Ni colonialisme ni vassalisation ni satellisation,et la liberté pour les peuples.Les responsables au gouvernemnet devaient s´exprimer là -dessus, à ma connaissance Mr. Marzouki n´ingnore pas ses questions.

Mohamed Abdelamajid - 22-11-2013 02:59

Monsieur le Ministre, Vous nous avez habitués à des analyses et prises de position beaucoup plus sérieuses. Pour une fois ce que vous dites d'original n'est pas vrai et ce que vous dites de vrai n'est pas original. Comme vous prenez la relation entre la Syrie et le Liban comme exemple, sachez que le liban faisait partie de la Syrie jusqu'en 1920, alors que la Tunisie peut même revendiquer une partie de l'Est algérien (oublions cela, car il faut respecter les frontières héritées de la colonisation). Secundo, c'est la Tunisie qui a aidé le FLN et reconnu la première l'indépendance de l'Algérie alors que la Syrie n'e jamis reconnu officiellement le Liban. Bref ! La petite Tunisie n'est pas une 7arboucha. L'Algérie joue le rôle d'intermédiaire neutre, car le gouvernement dont vous faites partie est responsable de la situation sécuritaire que nous vivons aujourd'huiet: celle-là a poussé l'Algérie à intervenir pour empêcher la somalisation de l'Ifriqiya ! Cela dit, les Algériens ont bien fait appel à la Tunsie à lqa fin des années 1950... Yaoumoun 3alykoum wa ....

Raouf Ellouze - 22-11-2013 03:12

Une seule question à poser à Mr Krichen : y a-t'il un pilote dans l'avion? Apparemment non puisque le destin de ce pauvre pays malmené se joue entre les chefs de partis dans un bras de fer interminable, avec l'arbitrage du puissant voisin, mais sans la participation de celui qui n'a pas su être président. Rien qu'un coûteux parasite!

toumata merich - 22-11-2013 10:37

Si Aziz, j'aurais souhaité que cette position qui vous honore et met en garde les politiques tunisiens quant aux risques que ces rencontres "trilatérales" font courir au pays, j'aurais donc souhaité que vous réagissiez avec la même rigueur et "vigueur" aux comportements parfois irresponsables du président de la République dont vous êtes le conseiller politique.

Saloua ZLAOUI - 22-11-2013 11:04

1 . Quel est le pays qui peut prétendre être souverain dans ses décisions ? 2 . Vous serez crédible si ces mêmes réserves avaient été émises par rapport à la main mise du Qatar ou les ingérences occidentales ! Restez dans votre réserve et au vu des " performance " de votre président , on se demande l'utilité de votre présence !

dekli nasreddine - 22-11-2013 15:47

Primo à la différence de la Syrie l'Algérie n'a jamais eu des visées territoriales sur la Tunisie ni aucun autre pays voisin. Secundo les deux pays partage la religion l'islam sunnite donc aucun différend ne les sépare.Tertio les algériens et tunisiens sont des maghrébins leur origine berbère leur a donner une mentalité qui n' a rien à voir avec celle des arabes du moyen orient. Vous n'avez rien à craindre Cher Monsieur

Abdel Rahim - 24-11-2013 09:34

Ah, l'interventionnisme algérien ! Et que dire alors de celui des grandes puissances occidentales, du va-et-vient incessant des représentants européens ou américains avec la visite toute récente du commandant de l'Africacorp ou les rencontres quasi-quotidiennes de l'ambassadeur américains avec nos responsables politiques ou point que certains l'ont accusé de se comporter en pro-consul, sans oublier le micro-État du Qatar ? S'agit-il là de simples visites de courtoisie, ou de tentatives bénévoles et désintéressées pour aider notre pays. Et même si c'était le cas, pourquoi alors dénier à l'Algérie, pays frère et voisin et dont le sang des martyrs s'est mêlé à celui des nôtres, ce même droit ? Certes, l'Algérie connaît bien des problèmes, avec un pouvoir vieillissant, un système politique sclérosé, une situation sociale désuète et une économie très peu performante au regard du potentiel qui est le sien. Mais il faut admettre que c'est une grande puissance dans notre région et que de rechercher à se rassurer sur la situation sur ses frontières à l'Est est plus que légitime. N'oublions pas par ailleurs l'attitude plus que loyale que ce pays n'a cessé d'observer envers notre pays depuis le déclenchement des événements.Voilà un pays qui, en dépit de son poids dans la région et de l'hostilité qu'il rencontre avec son voisin de l'Ouest, à toujours eu une position de neutralité que l'on peut qualifier au moins de positive vis-à-vis de ce qui se passe dans notre pays. Non seulement ils n'ont rien fait pour empêcher le déroulement des événements chez nous, et ils le pouvaient, mais ils nous ont en plus prête main forte pour pourchasser les groupes terroristes. Et enfin, n'est-il pas dans l'ordre des choses, quand on se place dans la perspective du Grand-Maghreb et de l'unité inéluctable de destin de nos peuples, que l'Algérie s'intéresse de près à ce qui se passe chez nous, plus que ne font la France, les États-unis ou le Qatar. Alors, bienvenue à l'Algerie, si son interventionnisme pouvait aider à resserrer un peu les liens entre les différents antagonismes dans notre pays et à fonder un peu plus les bases d'un avenir meilleur dans les relations entre nos deux pays. Et toute tentative d'y trouver des ressemblances avec la situation au Proche-Orient est infondée, pour ne pas dire tendancieuse et malhonnête.

X

Fly-out sidebar

This is an optional, fully widgetized sidebar. Show your latest posts, comments, etc. As is the rest of the menu, the sidebar too is fully color customizable.